Les Etats-Unis vont rejoindre à l'ONU le Groupe des pays amis pour l'élimination de la violence contre les femmes et les filles, car «quand les femmes réussissent mieux, les pays réussissent mieux», a annoncé lundi l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield. «Les Etats-Unis et l'administration de Joe Biden et de la vice-présidente Kamala Harris « se soucient profondément de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes et des filles dans le monde», a souligné la diplomate. Elle s'exprimait lors d'une réunion informelle du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la participation des femmes dans les processus de paix, organisée à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes. «Nous croyons et comprenons tous que lorsque les femmes réussissent mieux, les pays réussissent mieux. Pas seulement les femmes, les communautés, les familles, tout le monde», a insisté Linda Thomas-Greenfield. Le Groupe onusien que vont rejoindre les Etats-Unis est une instance informelle créée l'an dernier, présidée par l'Union européenne et qui réunit plusieurs pays partageant des positions similaires sur la question des femmes. Sous l'administration du républicain Donald Trump, les Etats-Unis s'étaient opposés à plusieurs reprises sur le sujet des femmes à leurs alliés traditionnels, y compris en menaçant de leur droit de veto un projet de texte de l'Allemagne sur les droits sexuels et reproductifs dans des situations de conflits. Linda Thomas-Greenfield a aussi annoncé que Kamala Harris prononcerait le discours des Etats-Unis le 16 mars lors de la 65e Commission sur le statut des femmes, illustrant ainsi l'importance accordée par l'administration démocrate à ce sujet. Cet évènement mobilise à l'ONU chaque année des milliers de femmes. Comme en 2020, il se tiendra de manière virtuelle à cause de la pandémie de Covid-19. «Les Etats-Unis sont de retour à l'ONU et nous soutenons résolument le programme Femmes, Paix et Sécurité» aux Nations unies, a affirmé l'ambassadrice américaine.