Pour la énième fois, Ahmed Ouyahia a accusé, ce vendredi 3 juin, la main étrangère de vouloir déstabiliser l'Algérie. Dans un discours prononcé à l'occasion de l'ouverture du Conseil national du parti à Zeralda, le chef du Rassemblement national démocratique (RND, proche du pouvoir) a ciblé implicitement deux pays, la France et le Maroc. « Ces complots sont colportés par deux parties. La première (la France) n'a jamais accepté l'indépendance de l'Algérie et la deuxième (le Maroc) reproche à notre pays ses positions pour l'autodétermination du peuple sahraoui », dit-il. « Ces parties, souligne Ouyahia, s'appuient sur des mercenaires politiques internes (…) ceux qui revendiquent l'autodétermination de la Kabylie et de la région du M'zab» . Trois fois Premier ministre sous la présidence d'Abdelaziz Bouteflika, Ouyahia, a déjà dirigé ce parti pendant 14 ans, entre décembre 1998 et janvier 2013. Selon ce dirigeant politique, cité par TSA, le second « défi » majeur auquel est confronté l'Algérie réside dans l'effondrement brutal des prix du pétrole sur le marché mondial.