Dans un article publié sur Walla, site d'information israélien, Yehuda Lancry, ancien ambassadeur d'Israël en France et à l'ONU, dévoile la face cachée du régime algérien, «principal soutien du mouvement de guérilla terroriste, "le Polisario", qui adopte un discours antisémite. L'ancien ambassadeur d'Israël en France et à l'ONU souligne dans sa chronique reprise par Eubriefs, un site dédié à l'actualité européenne, que la décision du Maroc de reprendre ses mécanismes de coopération avec Israël ainsi que la reconnaissance des Etats-Unis de la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara a plongé l'Algérie dans un profond désarroi. «Son déchaînement médiatique contre le Maroc et Israël, oscillant entre le grotesque dévergondé et le vertige paranoïaque, est symptomatique de la précarité larvée d'une République algérienne captive de son système politique androgyne composé de civils inféodés à une secte de généraux», a-t-il relevé. Il note ainsi que «l'attribut "sioniste", prédication écornée par les antisémites déguisés en anti sionistes, que la presse algérienne confère vicieusement au Maroc, porte en elle les germes de radicalisation susceptibles d'inciter à la haine du juif, voire à son meurtre, comme ce fut le cas à Toulouse et à Paris». Même son de cloche chez Morocco World News qui, dans un récent article, a mis en avant la nouvelle stratégie adoptée par Alger dans ses attaques contre le Maroc. Il fait observer que «l'Algérie semble avoir ajouté l'antisionisme et l'antisémitisme à son arsenal d'hostilité et d'amertume pour faire campagne contre les intérêts marocains». Dans cet article, Morocco World News rappelle les déclarations du Premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad, qui avait dit que «l'entité sioniste est arrivée», en commentant l'accord entre le Maroc et Israël en décembre, ainsi que celles de Nasser Boukadoum, ministre algérien des Affaires étrangères, qui avait souligné que «l'Algérie n'a jamais été ébranlée par le colonialisme et ne sera pas ébranlée par les "sionistes" et quiconque qui s'allie à eux». Des insultes antisémites de nature à semer la haine et l'hostilité non seulement envers la communauté juive marocaine, mais contre les Juifs du monde entier, ajoute-t-on. Dans ce cadre, Morocco World News indique que le Maroc a été depuis longtemps l'une des tactiques de détournement les plus efficaces du régime algérien. En effet, les attaques du régime algérien contre le Maroc et Israël interviennent au moment où l'Algérie connaît une crise politique et économique sans précédent. Le peuple algérien se révolte contre la corruption du régime actuel qui fait fi de ses revendications et interdit toutes les formes d'expression de l'opinion. «En ne remplissant pas ses obligations domestiques, le régime a traditionnellement cherché à galvaniser les patriotes algériens avec de grands slogans et des vœux nationalistes. Mais, les vagues croissantes de manifestations du Hirak suggèrent que les Algériens ont besoin de plus que la tribune nationaliste dénigrant le Maroc pour lutter efficacement contre la vague de crises à l'horizon», précise-t-on. Dans le même registre, le diplomate israélien Yehuda Lancry mentionne dans sa chronique que l'Algérie est une société fracturée, «exsangue par de longues années de guerre civile particulièrement meurtrière, une république toujours indécise entre gouvernance civile et militaire». «Dans ses structures mêmes, l'Algérie ne peut se hisser aux enjeux actuels et rejoindre le camp de la réconciliation et de la paix. Pour ces mêmes déficiences inhérentes à son histoire mouvementée, sans trop de scrupules, elle retourne son aliénation et sa frustration contre la monarchie marocaine, socle de stabilité multi séculaire, et contre un Israël à la recherche de la paix avec l'ensemble du monde arabe». Pour le diplomate, la guérison généralisée de l'Algérie de ses maux réside dans sa réconciliation nécessaire avec le Maroc et dans l'adoption de son modèle de coexistence comme feuille de route. «En définitive, il n'y a de paix dans la complétude que dans la paix avec le proche et le lointain», conclut-il.