Les Marocains en particulier, et les Arabes en général, ne lisent pas et passent leur temps à regarder des films pornographiques. Non, ce n'est pas le résultat d'un sondage, mais un constat fait par Loubna Abidar « La Dangereuse » qui semble porter bien ce qualificatif, titre de « son livre » autobiographique. Invitée, telle une star dans l'émission sur France 2 « On N'est Pas Couché » (ONPC) de Laurent Ruquier, réalisée cette fois-ci à Cannes, à l'occasion du festival, Loubna poursuit dans sa « vérité » : les filles marocaines n'ont pas le choix, ou bien elles se marient très tôt et font des enfants, ou bien elles deviennent des prostituées. Et c'est ce qu'elle a choisi de faire, à l'en croire, « devenir la prostituée la plus connue dans le monde ». C'est chose faite à présent pour cette « comédienne » sollicitée par les plateaux de télévision qu'elle écume depuis son « exil » à Paris. Confrontée aux animateurs chargés de « l'interrogatoire » des invités de ONPC, en l'occurrence Léa Salamé et Yann Moix, qui pourtant tentaient d'attirer son attention sur l'amalgame et le danger de ses propos qui ne reflètent aucunement la réalité dans les sociétés marocaine et arabe, Loubna persiste et signe : « c'est la vraie vérité », rétorque-t-elle. Cette « actrice » qui se targue des 12 millions de vue, en une semaine, d'un des extraits de son film controversé « Mnch Loved » de Nabil Ayouch, trouve en son « premier amour » le DJ Claude Challe, de 40 ans son aîné, qu'elle a rencontré à Marrakech à l'âge de 16 ans, l'homme qui lui a fait découvrir la vie. Pourtant, comme tient à le lui rappeler Yann Moix, c'est cet homme qui se moquait d'elle, chez lui à Marrakech, en compagnie de ses amis en lui montrant les lumières au fond de la piscine et en lui faisant croire que c'était des diamants « juste pour elle ». Même s' il l'a abandonnée à l'âge de 16 ans avec un enfant dans les bras, elle le trouve « mieux que mon père ». Interrogée si elle se considérait toujours en danger, Loubna Abidar affirme que depuis qu'elle est à Paris, les menaces ont cessé sur les réseaux sociaux. Une confession de taille pour les autorités françaises qui jusqu'à présent n'ont pas accédé à la demande d'asile formulée par cette « comédienne dangereuse » qui cherche coûte que coûte à rester en France et partant, ne pas retourner vivre au Maroc, un pays qu'elle déteste et qui ne fait que reculer à « cause de ces barbus » et à cause de leur « Islam d'aujourd'hui ». « Son » livre autobiographique « La Dangereuse » quelle cosigne avec Marion Van Renterghem, grand reporter au Monde, reflète bien la personnalité de cette pauvre femme illettrée et manipulée et sur laquelle on a tellement braqué les projecteurs dans l'Hexagone, qu'elle a fini par prendre ses rêves pour des réalités. La chute risque d'être dure, très dure, une fois tous ceux qui gravitent autour d'elle, auront réalisé leur objectif. En attendant, Loubna « La Dangereuse » ferait mieux d'arrêter de traiter toutes les femmes marocaines qui ne se marient pas, ou celles issues de milieux déshérités, de prostituées. Pour ce qui est de la lecture qu'elle conseille à ses compatriotes et aux arabes en général qui passent le gros de leur temps à regarder des films pornographiques comme le sien « Much Loved », elle ferait mieux d'améliorer son français et se mettre à lire, elle aussi, pour éviter de tourner dans des films pornos que les marocains et les arabes passeront, encore une fois, leur temps à regarder, un vrai cercle vicieux.