Affaibli à l'Union africaine (UA), Alger tente de mobiliser ses derniers « amis » dans l'espoir de retrouver des marges de manœuvre sur le dossier du Sahara, mais sa déception est grande, écrit le site d'information français Afrique intelligence. Le ministre des Affaires étrangères algérien Sabri Boukadoum a visité les rares capitales encore pro-polisario en Afrique dans l'espoir de retrouver des marges de manœuvre sur le dossier sahraoui. Sa déception est grande, relève le site. Si le ministre algérien a réussi à avoir deux points faisant référence au Sahara dans un communiqué conjoint publié à la suite de sa visite le 12 janvier à Pretoria, il en était autrement dans d'autres capitales africaines, révèle Afrique intelligence. Après son arrêt à Pretoria, explique le site, le ministre algérien a fait étape en Angola les 13 et 14 janvier, où il a rencontré son homologue Tete Antonio et le président João Lourenço, « mais le ton n'était clairement pas le même », note la publication, précisant qu' »aucune mention de la question du Sahara ne s'est retrouvée dans le communiqué final, alors que l'Angola était réputé pro-polisario il y a encore quelques années ». Le site a relevé «la même absence d'évocation de ce dossier» lors de l'étape au Kenya de la tournée africaine du chef de la diplomatie algérienne. Il explique également comment la diplomatie marocaine a réussi une percée ingénieuse auprès de certains pays qui étaient résolument pro-polisario et qui, aujourd'hui ont changé leur position. C'est le cas du Nigeria, explique le site, qui s'est «doucement repositionné vers une sorte de neutralité» dans le dossier du Sahara, notamment à l'UA.