La consule générale du Royaume à Rennes, Najoua El Berrak, a mis à nu, dans un entretien avec la chaîne "Maghreb TV", les allégations mensongères et les contre-vérités véhiculées par certaines voix dissonantes sur les réseaux sociaux à l'égard du Maroc et de ses institutions. Mme El Berrak a relevé qu'il s'agit de campagnes orchestrées par des individus qui surfent sur des questions personnelles pour servir des agendas connus de tous et en vue d'engranger des bénéfices matériels. Les questions évoquées par ces personnes manipulées remontent à une époque révolue au Maroc ayant été réglées dans le cadre d'institutions officielles comme l'Instance Equité et réconciliation et à la faveur d'un processus de justice transitionnelle largement salué par la communauté internationale. Selon la diplomate marocaine, ces personnes ne relatent que des mensonges, animées par un esprit de vengeance à l'égard du Royaume, faisant observer qu'au lieu de suivre les voies institutionnelles et officielles pour présenter leurs doléances, elles ont décidé de les étaler d'une manière ostentatoire et ridicule sur les réseaux sociaux dans le vil objectif de nuire à leur pays. Avec leurs manœuvres, a dénoncé Mme El Berrak, ces individus cherchent à se placer au-dessus des lois et des institutions marocaines et quémander des avantages et des privilèges. Etrangement, s'indigne la diplomate marocaine, ces personnes, qui se présentent comme victimes au Maroc, réclament indûment réparation, alors qu'elles sont connues par leurs agissements douteux dans les pays notamment européens qui les accueillent. Comme en témoignent les violences perpétrées par des pro-polisario dernièrement à Paris contre une manifestation de soutien à la marocanité du Sahara, lorsque des membres de la diaspora marocaine, majoritairement des femmes accompagnées de leurs enfants et des personnes âgées, avaient été battues et violentées par les sbires du clan polisarien. Ces voix provocatrices n'ont aucune influence sur l'opinion publique, a insisté la diplomate, faisant observer qu'à travers le mensonge et la calomnie, elles cherchent à semer la zizanie et à dénaturer la réalité au service d'agendas connus de tous. "Ces manoeuvres n'entament en rien la volonté et la détermination du Maroc qui avance sereinement sur la voie du changement", a conclu la diplomate, en saluant le patriotisme et la mobilisation de la communauté marocaine notamment dans sa circonscription consulaire pour la défense des causes sacrées du Royaume. *** Selon le site d'information français «Afrique intelligence». Sahara: Affaibli à l'UA, Alger tente de mobiliser ses derniers «amis» Affaibli à l'Union africaine (UA), Alger tente de mobiliser ses derniers «amis» dans l'espoir de retrouver des marges de manœuvre sur le dossier du Sahara, mais sa déception est grande, écrit le site d'information français «Afrique intelligence». «Le ministre des Affaires étrangères algérien Sabri Boukadoum a visité les rares capitales encore pro-Polisario en Afrique dans l'espoir de retrouver des marges de manœuvre sur le dossier sahraoui. Sa déception est grande », relève le site. Si le ministre algérien a réussi à avoir deux points faisant référence au Sahara dans un communiqué conjoint publié à la suite de sa visite le 12 janvier à Pretoria, il en était autrement dans d'autres capitales africaines, révèle «Afrique intelligence». Après son arrêt à Pretoria, explique le site, le ministre algérien a fait étape en Angola les 13 et 14 janvier, où il a rencontré son homologue Tete Antonio et le président João Lourenço, «mais le ton n'était clairement pas le même», note la publication, précisant qu'«aucune mention de la question du Sahara ne s'est retrouvée dans le communiqué final, alors que l'Angola était réputé pro-Polisario il y a encore quelques années». Le site a relevé «la même absence d'évocation de ce dossier» lors de l'étape au Kenya de la tournée africaine du chef de la diplomatie algérienne. Il explique également comment la diplomatie marocaine a réussi une percée ingénieuse auprès de certains pays qui étaient résolument pro-polisario et qui, aujourd'hui ont changé leur position. C'est le cas du Nigeria, explique le site, qui s'est «doucement repositionné vers une sorte de neutralité» dans le dossier du Sahara, notamment à l'UA.