Les États-Unis ont lancé le processus d'ouverture d'un consulat au Sahara marocain, dimanche 10 janvier, en présence des diplomates américains lors d'une cérémonie organisée dans la ville de Dakhla. Cet événement couronne la reconnaissance par Washington de la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud. Les États-Unis ont officiellement lancé, dimanche 10 janvier, le processus d'ouverture d'un consulat américain au Sahara marocain, en présence de personnalités marocaines et américaines de premier plan, dont le secrétaire d'État américain adjoint pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord, David Schenker, l'ambassadeur américain à Rabat, David Fischer, et le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita. Les Etats-Unis ont signé un mémorandum d'entente concernant une aide de 3 milliards de dollars pour des projets d'investissements privés au Maroc et dans les pays d'Afrique subsaharienne. «C'est un jour historique. Je voudrais remercier le roi Mohammed VI pour sa vision et son leadership, car c'est la raison pour laquelle nous nous trouvons [à Dakhla] aujourd'hui», a déclaré le directeur exécutif de l'agence américaine de développement DFC, Adam Boehler, dans un message vidéo. Le souverain «avait dit quelque chose d'important lors de notre réunion : ce ne sont pas les grands projets d'infrastructure qui comptent, mais les moyens de subsistance de chaque citoyen marocain» a continué le responsable américain. «Ce jour ne marque pas seulement l'ouverture d'un consulat à Dakhla, mais aussi un investissement visant l'amélioration des conditions de vie dans le sud et dans tout le pays» a-t-il indiqué, avant de conclure : «L'amitié entre le Maroc et les États-Unis est indissoluble et s'intensifie de plus en plus». Le processus «prendra seulement des mois», a déclaré dimanche l'ambassadeur américain, David Fischer, après avoir visité un des bâtiments proposés pour abriter le consulat à Dakhla, destiné à devenir un «hub maritime régional» grâce à un projet d'investissement colossal qui sera lancé. «C'est un jour historique», a affirmé le secrétaire d'État adjoint américain pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord, David Schenker, au cours d'un point de presse. «Nous avons travaillé avec les Nations unies pour trouver une solution pacifique à ce conflit gelé et le mois dernier le président Trump a reconnu l'inévitable et formulé l'évidence : cette région est marocaine et le Maroc a la seule solution fiable et durable pour résoudre le destin de ce territoire», a souligné encore David Fisher. «Il s'agit aujourd'hui de sceller et sécuriser le partenariat» entre Rabat et Washington, a ajouté le diplomate. La nouvelle carte du Maroc intégrant le Sahara a été adoptée par Washington trois jours après l'annonce de l'accord, le 10 décembre.