La police technique et scientifique a permis d'identifier 3.061 personnes impliquées dans des actes criminels, et a relevé 108.460 traces d'empreintes sur les lieux du crime, a révélé, mardi le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Cherki Drais. Le ministre délégué, qui répondait à une question orale à la Chambre des représentants sur la police scientifique, a présenté le bilan 2015 du laboratoire de la police technique de Rabat, indiquant que 7.801 dossiers ont été traités, dont 436 affaires relatives aux signatures et écritures, 1.609 timbres fiscaux falsifiés, 132 documents administratifs, 3.450 monnaies, 225 armes à feu et 3.145 minutions. Au niveau du laboratoire de la police scientifique de Casablanca, M. Drais a fait état du traitement de 4.655 affaires, dont 3.194 relatives à l'analyse biologique et 1.021 concernant l'analyse des explosifs et incendies. Selon ce responsable de l'intérieur, la police scientifique et technique au Maroc a acquis, ces dernières années, aussi bien au niveau de la DGSN, de la Gendarmerie royale que dans d'autres services, une compétence avérée dans le traitement des différentes affaires criminelles. Elle a également contribué à l'identification des auteurs des actes terroristes de Casablanca, Meknès et Marrakech et dans le domaine des accidents et catastrophes naturelles comme l'incendie de l'usine de « Rosamor » à Casablanca et l'effondrement du minaret d'une mosquée à Meknès, a ajouté M. Drais, cité par la MAP.