La France considère les archives de l'époque coloniale comme faisant partie de sa souveraineté. L'Algérie a déclaré mardi qu'elle n'exclut pas l'arbitrage international pour résoudre son différend avec la France sur les archives de l'époque coloniale française. « Il n'y a rien qui empêche de recourir à l'arbitrage international ou de soumettre l'affaire aux instances judiciaires internationales à l'avenir », a déclaré le conseiller présidentiel Abdelmadjid al-Sheikh dans une interview à la radio publique. Les autorités algériennes affirment que pendant la période coloniale (1830-1962), les forces françaises ont dissimuler des centaines de milliers de cartes et de documents historiques, dont ceux datant de l'époque ottomane (1518-1830). Cependant, les autorités françaises affirment que les documents relatifs à la période coloniale de l'Algérie font partie de la souveraineté du pays. Il y a quatre ans, Alger et Paris avaient négocié plus de quatre dossiers en suspens, dont l'un était lié aux archives algériennes, mais la France a refusé de le remettre à l'Algérie. Les négociations ont également porté sur la récupération des crânes des combattants de la liberté algériens, l'indemnisation des victimes des essais nucléaires français au Sahara algérien et le sort de ceux qui ont disparu pendant la révolution algérienne contre le colonialisme français.