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«Sans relief», «timide» ou qui «manque sa cible» : l'opposition peu convaincue par le budget 2021
Publié dans Barlamane le 27 - 10 - 2020

Les partis de la majorité se sont félicités de la "pertinence" des choix opérés dans le cadre du projet de loi de finances 2021 pour atténuer les répercussions de la conjoncture difficile marquée par la Covid-19, alors que l'opposition a déploré "un manque de mesures audacieuses et de réponses opérationnelles à la mesure des défis du moment".
La PLF-2021 divise. Priorité à la relance avec pour objectif de circonscrire les effets de la crise sanitaire : le projet de budget 2021, débattu lundi 26 octobre au Parlement, n'a pas convaincu l'opposition, à droite comme à gauche de l'échiquier politique. Des prises de position ont été exprimées au sein de la commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants.
Pour le président du groupe du Parti de la justice et du développement (PJD), Mustapha Ibrahimi, les débats sur le PLF 2021 se tiennent dans des circonstances exceptionnelles caractérisées notamment par la contraction de l'économie mondiale plombée par les incertitudes. Le Royaume n'est pas à l'abri de cette détérioration générale de l'économie due notamment à la stagnation du secteur touristique et de l'activité agricole, au recul des investissements étrangers, mais aussi au déficit des précipitations.
"Cette situation a été largement prise en considération dans la feuille de route royale", a-t-il relevé, précisant qu'elle s'articule autour de trois axes à savoir, la relance de l'économie nationale, la poursuite du soutien aux secteurs sociaux, la réforme de l'administration et la gouvernance des établissements publics.
Le président du groupe du Rassemblement constitutionnel a de son côté mis l'accent sur les contraintes d'ordre sanitaire, socio-économique et financier qui ont entouré l'élaboration du PLF, au regard des incertitudes dues essentiellement aux risques de propagation de la pandémie du coronavirus.
"Le chantier de la couverture sociale requiert un engagement fort et un énorme travail de la part de l'exécutif, conscient de l'ampleur des enjeux à relever", a-t-il dit, notant que le secteur de la santé se trouve confronté à des dysfonctionnements profonds.
Le président du groupe Haraki, Mohamed Moubdie, a à son tour abordé le contexte et les difficultés qui pèsent sur l'élaboration de ce projet, tout en affirmant que le gouvernement sera mis à l'épreuve en ce qui concerne les moyens à déployer pour surmonter les différentes problématiques économiques et financiers.
Le président du groupe socialiste, Amam Chokrane a, pour sa part, souligné que la situation économique et sociale actuelle demeure une source de préoccupante en ce sens que de larges franges de la société son affectées d'une manière ou d'une autre, ce qui nécessite d'y apporter des réponses concrètes. Le projet de loi de finances 2021, a-t-il noté, se base sur des hypothèses qui peuvent changer eu égard de la crise sanitaire persistante, laquelle devrait enclencher une mobilisation nationale continue.
De l'avis du président du groupe authenticité et modernité, Rachid El Abdi, la discussion du PLF revêt une importance toute particulière dans la mesure où elle se trouve directement liée aux politiques publiques du point de vue de la gestion financière et économique. Or, a-t-il fait observer, "il est inadmissible de se servir de la crise due à la pandémie de Covid-19 pour détourner l'attention de diverses autres situations de crise".
Pour sa part, le président du groupe istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme, Noureddine Mediane, a estimé que le projet risque de consacrer la crise dans ses dimensions économique et sociale, en l'absence d'un programme aux objectifs bien définis et de moyens nécessaire pour un véritable décollage économique. Il est nécessaire, selon lui, de permettre aux secteurs productifs de reprendre leurs activités et de renforcer leur capacité de maintien des sources de revenus et de création d'emplois, par le biais d'un plan ambitieux de relance économique.
La présidente du groupement parlementaire du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Aïcha Lablak, a exprimé la déception de son parti face au manque d'audace des mesures prévues dans le projet de loi de finances, les qualifiant de "timides et peu novatrices", tout en affirmant que le PPS reste conscient de la conjoncture difficile et complexe dans laquelle ce texte a été préparé.


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