Almadani Aabass, l'avocat et le directeur juridique du cabinet du ministre de l'Emploi, a publié un communiqué dans lequel il affirme que les cinq employés du cabinet de Mohamed Amekraz sont tous déclarés à la sécurité sociale et ne sont pas ainsi privés de leurs droits sociaux. Toutefois, il faut savoir que le ministre de l'Emploi n'a procédé aux déclarations obligatoires de ses deux salariés, à savoir Delimi Ibrahim et Houcine Abrache, que le vendredi dernier (19 juin), soit quelques jours seulement après le déclenchement des scandales des deux figures de proue pjdistes. Il semble alors que les comportements de fraude, le recours au travail dissimulé et le contournement des règles légales sont les nouvelles lubies des responsables du Parti de la Lampe. Rappelons, dans ce sens, que Mustapha Ramid est soupçonné d'avoir privé sa collaboratrice de la couverture sociale, alors qu'elle souffrait de diverses pathologies. Bien qu'elle ait été singulièrement affectée par une santé chancelante, celui qui pérorait sur le grand progrès social, sur la protection des travailleurs et sur la nécessite d'élargir le champ personnel des assurances sociales privait sa collaboratrice, souffrant de plusieurs maladies chroniques, d'une couverture sociale. Quant à Mohamed Amekraz, il n'a pas procédé aux déclarations obligatoires devant être faites aux organismes de sécurité sociale ou à l'administration fiscale pour deux de ses salariés, économisant le versement de certaines cotisations. Aujourd'hui, ces deux responsables sont tenus de présenter leur démission afin de garder l'image que le Maroc a accumulée dans le domaine des droits de l'Homme.