Suite à la publication de fausses informations dans certains médias, autour de la perquisition du domicile de Soulaiman et sans autorisation, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) explique les faits dans un communiqué. En voici les principaux points. La DGSN a démenti, de façon catégorique, les allégations prétendant qu'une importante équipe sécuritaire s'est rendue au domicile de Soulaiman Raissouni, afin de procéder à une perquisition sans « consentement écrit et explicite de la part de l'intéressé ». Rappelons que l'éditorialiste Soulaiman Raissouni, qui officie auprès du journal Akhbar Al-Yaoum, dont l'ex-directeur est Taoufiq Bouachrine, est actuellement placé en garde à vue la disposition d'une enquête préliminaire, dans le cadre d'une plainte pour viol déposée contre lui par un jeune homme d'une vingtaine d'années. Le communiqué de la DGSN souligne que le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a entamé les procédures requises sur ordre du parquet compétent, aux fins et besoins de l'enquête. Elle a dépêché à cet effet deux policières, et non 15, comme relayé par certains médias, ainsi que l'officier de la police judiciaire chargé de l'enquête afin de garantir la stricte application des dispositions légales pertinentes. La DGSN fait savoir que Soulaiman Raissouni a donné son consentement écrit à cette procédure d'enquête. Les allégations relayées par certains sites d'information prétendant “l'absence de consentement explicite de la part du suspect pour procéder à la perquisition”, sont donc fausses et dénuées de tout fondement, et ne sont que spéculations concernant des mesures procédurales.