Depuis sa mise en examen pour « financement illégal de campagne électorale », le 16 février dernier dans l'affaire ‘' Bygmalion'', l'ancien président français Nicolas Sarkozy s'est fait très discret préférant adopter un profil bas. Il aura fallu attendre mercredi mercredi 2 mars pour qu'il sorte enfin de son silence assourdissant Pour ce faire, il a choisi les colonnes du Parisien : « Je suis sorti serein de ces douze heures d'audition. J'ai pu répondre à toutes les questions du juge Tournaire. C'est mon devoir de citoyen de me rendre aux convocations de la justice. Je ne fais pas comme Marine Le Pen qui s'y refuse (…) J'ai apporté des réponses précises aux questions qui m'ont été posées, ce qui m'a permis de convaincre que je n'y étais pour rien dans cette affaire Bygmalion. Je n'ai d'ailleurs été mis en examen que pour un délit formel, celui du ‘dépassement' du plafond des dépenses de mon compte de campagne (…) Je rappelle que le Conseil constitutionnel s'était déjà prononcé en juillet 2013 par une décision qui s'impose à toutes les juridictions, en conséquence de quoi ma campagne n'avait bénéficié d'aucun remboursement public. » Voilà qui est dit.