Les professionnels africains du cuir créent la Confédération africaine des industries du cuir qui comptera 15 opérateurs représentant 15 pays du continent. Lors de la huitième édition du Salon Marocuir, qui se tiendra du 27 au 29 février à Casablanca, la Confédération africaine des industries du cuir verra le jour. Cette rencontre, qui s'attend à 100 exposants, 40 donneurs d'ordres et 4.000 visiteurs, se consacrera également à la déclinaison régionale des écosystèmes du cuir. Organisé par la Fédération marocaine des industries du cuir (FEDIC), Marocuir constitue une opportunité de développement et de croissance du secteur dans les marchés à forts potentiels : Etats-Unis, Afrique, Europe, entre autres. Les organisateurs tablent sur plus de 100 exposants nationaux et internationaux représentant 10 pays et une quarantaine de donneurs d'ordres. Au moins 4.000 acheteurs et opérateurs du secteur sont également attendus, apprend-on de l'édition du jour du Matin du Sahara. Au programme, l'organisation de plusieurs conférences thématiques sur l'investissement, les opportunités, la formation et la communication dans le secteur en général et marocain en particulier. Des rendez-vous B2B viendront couronner l'exposition. Ce salon professionnel promet d'engager un débat fructueux sur les initiatives amorcées pour les années à venir dans le secteur, notamment le lancement de nouvelles zones industrielles, les projets d'investissements dans les zones de Souss-Massa, de Casablanca et de Fès. Les écosystèmes des chaussures, tanneries, mégisseries et maroquinerie y seront particulièrement analysés. Considéré comme un secteur historique ancré dans la culture marocaine, le secteur du cuir continue de représenter un des secteurs à fort potentiel à l'export pour l'industrie marocaine. Le secteur emploie aujourd'hui environ 21.000 salariés de façon formelle et près de 10.000 personnes de manière informelle. Il compte 295 unités industrielles et sa production est estimée à plus de 3 MMDH, avec une valeur ajoutée dépassant un milliard.