Le barrage "Moulay Abderrahmane", inauguré jeudi par SM le Roi Mohammed VI, est une grande infrastructure qui permettra d'alimenter la province d'Essaouira en eau potable, a affirmé le Directeur général de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), Abderrahim Hafidi. Dans une déclaration à la presse, M. Hafidi a indiqué qu'en parallèle à ce barrage, l'ONEE a lancé deux grands projets, dont le premier consiste en le renforcement de la production de l'eau potable à travers une station de traitement de l'eau superficielle du barrage avec une capacité de production de 250 litres/seconde, qui s'ajoute à une capacité de 240 litres/seconde qui est déjà opérationnelle à partir des nappes qui existent au niveau de la province. D'un coût de 135 millions DH, ce projet prend en considération les atouts géographiques de la région et bénéficie du positionnement du barrage qui se trouve à une cote de 245 m, alors que le dernier réservoir de distribution se trouve à une cote de 40 m, a-t-il expliqué. Le deuxième projet, qui porte sur l'accès à l'eau potable en milieu rural, consiste à raccorder 16 communes, a-t-il fait savoir, précisant que 4 communes avec une population de 33.000 habitants ont été déjà été raccordées dans le cadre de ce projet. Il a en outre indiqué que les travaux seront achevés avant l'été pour les douze autres communes, ce qui bénéficiera à 65.000 autres habitants. Le Roi Mohammed VI a procédé jeudi dans la province d'Essaouira à l'inauguration du barrage "Moulay Abderrahmane", réalisé sur l'oued Ksoub pour une enveloppe budgétaire globale de 920 millions de dirhams (MDH). Le Souverain a également procédé à l'inauguration du projet d'aménagement hydro-agricole du périmètre "Ksoub" à l'aval du nouveau barrage, qui mobilise des investissements de l'ordre de 238 MDH, et de projets d'eau potable concernant la réalisation d'une station de traitement des eaux du barrage "Moulay Abderrahmane" et la pose de conduites d'adduction de ses eaux (135 MDH), et un projet de renforcement de l'accès à l'eau potable en milieu rural d'un montant de 192 MDH.