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Kénitra : le Conseil de Rabbah massacre les palmiers de la rue Fantasio
Publié dans Barlamane le 13 - 01 - 2020

Le Conseil communal de Kénitra continue de décimer le peu de confiance que lui voue encore la population de la ville. Se targuant d'être constitué d'une majorité de pjdistes et d'une opposition affaiblie, le Conseil d'Aziz Rabbah continue de voter des décisions très impopulaires auprès des habitants de Kénitra.
Après une crise des transports urbains qui s'est étalée sur des mois, le Conseil a décidé de détruire les palmiers qui ornent la rue Fantasio, située dans l'Avenue Lalla Aïcha. Des palmiers vieux de 70 ans, considérés comme partie intégrante de la mémoire de la ville.
La décision du Conseil de Rabbah, contrôlé par une majorité péjdiste, a soulevé la colère des habitants de Kénitra, qui ont dénoncé un véritable massacre. Les habitants de la ville ont ainsi estimé que la décision de les arracher était non seulement un crime contre l'environnement, mais aussi contre l'Histoire et la mémoire de Kénitra.
Des associations de la ville ont appelé à l'ouverture d'une enquête sur ce crime environnemental, demandant aux autorités d'intervenir pour mettre un terme l'impunité du Conseil de Rabbah, qui massacre à grande vitesse la ville de Kénitra. La société civile soutient que le Conseil municipal a justifié cette suppression des palmiers sous prétexte qu'ils constituaient une menace pour la population et les passants. Cette problématique des palmiers était un faux problème auquel le Conseil a choisi de s'atteler, au lieu de résoudre le vrai calvaire quotidien des habitants : la crise des bus à Kénitra. Quand le sage montre la lune, le fou regarde le doigt.
Les habitants de la ville de Kénitra souffrent aujourd'hui d'énormes soucis au quotidien, avec le manque de moyens de transport et par conséquent, la prolifération des chauffeurs de fortune, les »Khettafas ». Face à tout cela, se tient un conseil municipal spectateur, qui n'a su tenir aucune de ses promesses, alors qu'en réalité, la ville de Kénitra a besoin de politiciens responsables, capables de la faire émerger, au vu de ses potentialités, et d'en faire l'une des meilleures zones industrielles d'Afrique.


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