Le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Noureddine Boutayeb, a pointé du doigt la responsabilité du conseil de Kénitra dans la crise de mobilité que connaît la ville. La mobilité à Kénitra connaît une grave crise. En réponse aux questions hebdomadaires des conseillers de la deuxième Chambre, le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Noureddine Boutayeb, a indiqué que le conseil de la ville, présidé par Aziz Rabbah, n'a pas pris les mesures nécessaires pour pallier les carences de la politique de transport. Boutayeb a indiqué que l'Intérieur, pour répondre aux besoins de mobilité de la population, de Kénitra, va prendre des décisions pour garantir la disponibilité du réseau de bus dans les plus brefs délais. Le premier vice-président de la commune de Kénitra, chargé du transport urbain, Rachid Belamkissia a assuré que la crise du transport urbain par bus dans la capitale du Gharb sera résolue par voie légale et conformément aux attentes des citoyens. Depuis quelques semaines, la mobilité et le développement du transport collectif en zone urbaine à Kénitra est dans l'impasse. La baisse de régime de l'entreprise Al Karama a vu entrer en décrépitude tous les systèmes de transports collectifs d'autobus et une prise en charge très réduite de la demande par des services populaires. Aziz Rabbah, maire de la ville, est accusé d'immobilisme face à cette situation intolérable. En réaction, il a dénoncé les manœuvres l'opérateur privé qui ne fait rien pour ajuster son offre à la demande sans cesse croissante et pour assumer ses responsabilités opérationnelles.