Ce crime de destruction d'arbres faisant blocage à la rentrée du garage d'un immeuble nouvellement construit s'est produit au boulevard Chakib Arsalane au niveau du carrefour reliant l'académie régionale de l'enseignement, et le boulevard allant vers le quartier Maamora, à 300 m environ du logement du wali de la région. Le jeudi dernier aux environs de 17h30mn, heures où les administrations sont fermées, deux arbres dressés il y a plusieurs années ont vu leur sort tourner devant les passagers sidérés par ce massacre. Un appel téléphonique a été lancé à la présidence du conseil municipal dirigé par le PJD pour agir. Démarche vaine. Le propriétaire de l'immeuble nouvellement construit de quatre étages déclare disposer d'une autorisation de déraciner les deux arbres. La population se demande qui a donné cette autorisation : commune urbaine, ou eaux et forêts ? Quelles mesures ont été prises après ce massacre portant atteinte à l'environnement ? Rappelons que les arbres alignés de ce boulevard n'ont connu, depuis un certain temps, aucune opération d'élagage. Les hôpitaux d'une façon générale souffrent d'une insuffisance en termes de ressources humaines, de moyens surtout au niveau du bloc opératoire et des urgences. Quant aux matériaux nécessaires aux services de traumatologie, ostéosynthèse et colle biologique, le problème est plus épineux. L'année dernière, il y a eu réunion nationale au niveau du ministère de la Santé qui a regroupé les spécialistes dans le domaine de la traumatologie pour avis et suggestions sur la qualité du matériel d'ostéosynthèse et colle biologique à demander pour en doter les hôpitaux. Il y a eu lancement des appels d'offre. Les sociétés produisant ce matériel se sont mises d'accord sur le prix et ont postulé avec des prix exorbitants. Conséquence, ces appels d'offres ont abouti à des résultats négatifs, et depuis le gouvernement actuel à travers le ministère de la Santé n'a envisagé aucune alternative, laissant les malades à leur sort. Appel est lancé, donc, au gouvernement (ministère de la Santé), et aux autres partenaires, les élus des communes, conseils provinciaux, régionaux de chaque région pour aider ces malades. Le ciné-club de Kénitra organise, du 21 au 24 mai 2014, la 8ème édition du Festival Sebou du court métrage. Le choix du thème de cette édition « Pour sauver la salle de cinéma Palace » intervient à un moment où l'on assiste d'une manière passive à la démolition de la salle du cinéma Riad, après la disparition de la salle mythique du cinéma Fantasio remplacée par un immeuble, suivie de la transformation de la salle de cinéma Tanagra en garage pour véhicules. Quant à la salle de cinéma Atlas, elle a été transformée en surface commerciale. La salle du cinéma Ittihad connaitra sûrement un sort tragique puisqu'elle a été mise en vente. Le dernier espoir pour les cinéphiles, amateurs de théâtre et passionnées de la culture est le cinéma Palace. Cette salle est située dans un lieu privilégié au centre-ville. Elle est inscrite comme patrimoine historique par le ministère de la Culture (Arrêté n° 2067.06 du 27/8/2006 – B.O. n° 5460 du 28/9/2006). La société civile est appelée à se mobiliser afin de réhabiliter la culture à Kénitra et redonner vie à cette salle de cinéma. Le comité d'organisation du Festival est composé de Mokhtar Aït Omar, directeur; Noureddine Harrak, directeur artistique; Bouchaïb Jamoussi, chargé de communication et de relations publiques; Abderrahmane Louss, responsable financier; Driss Lyakoubi, médias et conférences de presse. Les partenaires dans ce 8ème Festival Sebou du court métrage sont: le ministère de la Communication/Centre Cinématographique Marocain (CCM); la wilaya de la région du Gharb Chrarda Bni Hsen; la commune urbaine de Kénitra; le conseil de la Région; le conseil provincial de Kénitra; la Banque Populaire Région Rabat-Kénitra et l'Université Ibn Tofaïl.