L'application russe ‘'Telegram''propulsée sur le devant de la scène en 2014 suite à une panne de Whatssap, fait trembler ses concurrents, en particulier Facebook et Whatssap. L'application de messagerie récemment accusée d'être utilisée par Daech monte en puissance avec 60 millions d'utilisateurs actifs mensuels. Depuis mardi dernier, il semblerait que WhatsApp bloque les liens Telegram sur Android (mais pas sur iOS, pour l'instant), et la page Facebook de Telegram a été supprimée sans aucune explication par le réseau social, propriétaire de WhatsApp. Le développeur Bernard Hauser a, tout d'abord, soupçonné un bug mais a ensuite découvert en fouillant dans le code source de Whatssap la preuve d'un filtrage volontaire de la chaîne de caractères « telegram » dans une adresse Web, qui est alors traitée comme un malware : l'adresse apparaît dans WhatsApp, mais elle n'est pas cliquable et il est impossible de la copier pour la coller manuellement. Ce type de blocage sur fond de concurrence n'est pas le premier en son genre, Twitter a désactivé l'affichage des photos d'Instagram mais propose cependant le lien. En guerre avec Apple et Google, Amazon a récemment retiré Chromecast et l'Apple TV de sa boutique.