De bonnes sources intarissables. Veolia ayant décidé de sortir des transports et du nettoyage – qui donne la rage aux férus de propreté – des villes au niveau international, pour se concentrer sur son métier historique : l'eau, la baladiya est devenue propriétaire de Staréo, qui a perdu son paréo dans des négociations serrées. La wilaya, loin de la baladiya, gère désormais le nettoyage avec les ouvriers et les cadres en attendant le nouvel appel d'offres. Question : Vraiment, est-ce que tous les cadres compétents de Veolia seront repris ? Espérons qu'on ne les verra pas en sit-in non loin de la piscine du club Riad... A suivre. stop. Génération mica zlika aâla zlika. On croyait que la sandala de mica ou tang inventé au Japon, ces sandales de caoutchouc très courantes dans les années 60 quand tout le monde allait à la plage de Rabat et pas ailleurs, avait été remplacée par du consistant qui ne fausse plus compagnie aux marcheurs de Bab El Bouiba jusqu'à Bab Doukkala (Essaouira). Fausse idée. Malgré le niveau de vie qui a augmenté avec le Ramo, et la disparition des spaghettis Famo, remplacées par Tria qui n'a plus droit à « labaria », des jeunes et des moins jeunes en temps de jeûne ou en période de vie dite normale, un mot cher à François Hollande qui n'a pas répondu aux donneurs de leçons qui croient qu'il a compris ce qui se passe en Syrie, continuent à se payer des sandales en mica qui durent ce que dure une rose de Kasbat Tadla. C'est qu'on n'a rien inventé depuis les « setinates », ces années où le mot «Sir» a porté bonheur aux garçons et aux « bnates », qui ont vu le Printemps arabe passer par mai 68, qui résonne toujours dans les têtes. Aucun article du genre, au prix dérisoire, n'a remplacé ces sandales du pauvre. Faites pour la maison de Tokyo ou Kyoto, mais pas pour les longues distances. Résultat des courses à Cabourg qui n'intéresse pas Montebourg qui a d'autres chats à fouetter depuis qu'il s'occupe du Redressement productif comme s'il y avait un redressement inactif : il faut voir ces usagers, ado ou âgés, qui sont obligés de continuer leur marche, un pied nu, parce que la sandale Kapat leur a joué un sale tour. C'est une histoire apparemment banale, mais elle traduit un constat amer. Une vraie paire de sandales qui ne fait pas faux bond à son utilisateur, ça coûte jusqu'à dix fois plus, le prix d'une paire de chaussures exposées sur les devantures qui proposent des pompes pour toutes les aventures. stop. Quand on apprend qu'un ex-maire a été condamné par une Cour régionale à rembourser des millions de dirhams, on se dit qu'il n'est pas le seul à avoir épuisé la « hsaïssa » avant d'aller se reposer le long des prés. Le verdict du tribunal de la Cour régionale des comptes vient sanctionner la mauvaise gestion et certaines dépenses douteuses effectuées, notamment le paiement de plusieurs séjours en hôtels de personnes de diverses nationalités qui n'ont aucun lien avec le Conseil de la commune urbaine qu'il dirigeait. Pour les histoires des réservations d'hôtels, on peut dire que c'est transparent au moins puisqu'on a retrouvé des factures « accablantes », mais il aurait été intéressant de savoir qui venait bécqueter et roupiller à l'œil aux frais du Conseil et du peuple, comme on dit chez les syndicalistes qui ont ou pas un agrément de transport qui ne les laisse pas en panne en cours de route. De plus, ces invités bénéficiaient-ils d'extras que le Tourisme de Haddad et Addou n'accorde plus, même pour les journalistes de « Vogue » ou de « Géo » ? Enfin, si on s'amuse à demander des comptes aux ex-maires, experts dans la magouille, les fausses écritures, les faux frais et les fausses notes qui feraient flipper un musicien... on tombera des nues... Certains, avec l'appui de leurs proches, ont quitté la mairie avec un patrimoine qui ferait pleurer un fquih ou un moine. stop. Une jeune réfugiée politique originaire d'Afrique centrale a été stupéfaite d'apprendre dans un journal d'ici, que ne lit pas encore Fatima Mernissi, qu'elle figurait parmi les clandestins vivant à Rabat. Alors qu'elle est reconnue par le ministère des Affaires étrangères comme réfugiée politique à part entière. Il faut dire que bien des journaux ne prennent pas des précautions pour évoquer notre continent qu'il ne faut pas traiter à la légère. Un autre journal qui a son adresse web, donc qui est lu à travers le monde, si on prend le temps de s'arrêter sur sa prose, titre sur tout la largeur de sa page : « El Jadida : Arrestation de 2 arnaqueurs subsahariens ». Fallait-il préciser subsaharien ou Nord saharien. Il serait temps que l'air de ce temps qui règle tout, du travail au domicile qui passe au BO, en attendant le travail sans domicile fixe, se penche sur les dépassements du langage journalistique qui loge tout le monde à la même enseigne. Il faut interdire parfois de donner la nationalité de tel ou tel accusé, comme ça se fait en Europe. Précisons que dans la dépêche sur les 2 subsahariens, on parle de Malien et d'Egyptien. stop. Jamais sans PC, sans mon cinéma ABC, le défunt qui remplissait si bien les nuits du Ramadan quand on ne connaissait ni Facebook ni Twiter qui passionne aujourd'hui tous les Twirto, du pays de Ito au patelin de Vanessa qui scrute Bab El Mrissa, en attendant d'y faire un saut. Ce monde du cinéma que Benkirane, le zaïm des médias qu'il ne ménage pas, veut faire revivre alors que les salles de projection ont été maudites par la malédiction. Jamais sans mon PC, disent Marwane et Yasser qui sont partis à Taghazout, en plein Ramadan, pour faire du surf entre des touristes fauchés, venus de Brest et des vacanciers peu dépensiers originaires de Bucarest. C'est que les slaves voyagent depuis les chutes de tous les murs construits par de faux bâtisseurs qui ont la tête dure. A Taghazout où beaucoup d'estivants d'ici et d'ailleurs se baignent en plein carême, on se croirait à Ibiza avant l'arrivée de « moul baliza » et autres riches jaloux de leur niche et qui ne finissent pas de faire des de yeux de biches aux vagues aoûtiennes. Le soir Taghazout, avec ou sans PC pour capter MTV ou TSF Jazz, c'est Marbella, avant l'arrivée des pétrodollars et des pétroleuses en mini, faut de mini-couper. Quand Rachid de Casa, Mourad de Amjad et Chakib sorti à peine de Mawahib, dormaient sur la plage à la fermeture du « Pippers-Club »... stop. La Banque centrale serre les vis, nous dit-on en gros titre, où rien ne filtre sur l'essentiel. C'est-à-dire les privés de chèque dont la vie ressemble à un échec parce qu'on ne veut pas leur pardonner alors qu'on pardonne à ceux qui ont commis pire dans le pays des mille et un empires. Sans revenir sur la liste des »Ghafor Ar Rahim ». La Banque centrale ne met qu'un vis de plus dans ses méthodes des années 20 lors de la première crise qui ne ressemble pas à l'étranglement actuel où on condamne un plouc qui a signé 2 ou 3 chèques sans provision, à dix ans d'exclusion du système bancaire qu'aurait pu chanter Cora Vaucaire. Il faut savoir que sur les 510.400 cas d'interdictions de chéquier enregistrées à fin 2011, plus de 467.000 concernaient des particuliers. Par ailleurs, l'encours des incidents de paiement, réparti par tranches de montants de chèques, fait ressortir que les chèques d'un montant inférieur ou égal à 5.000 dh représentent près de la moitié en volume des incidents enregistrés par Bank Al-Maghrib. Leur part en valeur ne dépasse en revanche pas 4,92%. Pour ce qui est des chèques dont les montants sont compris entre 5000 et 100.000 dh, ils couvrent 47,72% en volume et 47,96% en valeur des incidents de paiements sur chèques. C'est la catégorie des chèques qui revient le plus dans les dossiers ouverts chez le régulateur dans le régularisateur qui ne régularise que ce qu'il veut. stop. Plus les jours et les nuits du Ramadan s'écoulent comme un long fleuve tranquille, un bateau du changement qui arrivera bientôt à bon port, plus l'envie de brûler une cigarette de bout en bout, s'amenuise. Après la sanction qui a dérouté les premiers jours, les jeûneurs, en particulier les fumeurs invétérés mais pas incorrigibles, beaucoup se sont interrogé sur ce mal – Pall Mall n'est plus distribuée au Maroc faute de clients – qui ruine la santé et le budget. Après le ftor, les intoxicos qui ne tremblent pas devant la veuve Clicquot, se jettent éperdument sur le paquet rouge, pour en griller deux, d'un seul coup. Alors que les leurs sont encore à table, ils sortent dans le jardin, le couloir ou carrément la rue, pour calmer leur vice qui n'en est pas réellement un, si on y met un peu de volonté. Le moment ou jamais, disent ceux qui ont appris à s'en passer dans la journée et en réduisant leur dose le soir dans le fumoir de moins en moins prévu dans les appartements modernes, comme du temps où l'écrivaine Colette, loin d'être vilaine, en fumait même quand elle était enrhumée dans sa suite du quartier du Palais Royal dans le 1er arrondissement de la ville de Zazie, Gavroche et Marcel Zanini, né à Istanbul, dont Marc Aryan avait soif de ses baisers. stop. La Samir revient aux devants de la scène en dopant sa production. Les supports au garde à vous reprennent en chœur comme des enfants de chœur de Saint Petersbourg. L'usine monstre de Mohammadia, où autrefois Moulay Abdallah a fait du ski nautique en même temps que Saint-Tropez ou Saint Jean-de-Luz, se contente de distribuer aux journaux, préoccupés maintenant par ce qui se mijote sur les fourneaux, la description des nouvelles unités qui vont contribuer, nous dit-on, à l'augmentation de la production de la raffinerie, afin de garantir l'approvisionnement du marché national, qui, entre nous, n'a jamais connu de rupture de capacités. Mais à aucun moment, dans le large éventail de détails qui n'intéressent par tout le monde, il n'y a pas un mot ou deux sur la protection de l'environnement, de la plage en particulier qui a maudit son sort depuis que la Samir a planté son décor dans un site qui fait encore rêver on ne sait par quel miracle. stop. Le Maroc gagne trois places au classement FIFA. Certains diront que ça nous fait une belle jambe. Mais au foot tal mout, tout peu arriver. Qui vivra verra. De nouvelles valeurs vont prendre la relève à coup sûr. stop. La Syrie n'est pas la Libye ni la Tunisie où les jeux étaient clairs dès les débuts du soulagement. Dans le pays où sont passés Alexandre, Philippe l'Arabe et autres figures légendaires, personne n'est en mesure de voir la fin du tunnel. Nos lecteurs qui ont bonne mémoire, se rappellent qu'il n'y a plus qu'à laisser Bachar Al Fassad seul dans le pays puisqu'il ne veut pas céder la moindre parcelle de terrain. Voir les rebelles qui lui ont laissé Salaheddine. Bachar veut mourir sur son fauteuil présidentiel. Le peuple syrien n'a plus qu'à attendre la réponse du ciel. stop.