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Télégramme
Publié dans L'opinion le 10 - 08 - 2012

Nous avons vu hier les constructions de prestige avec larges avenues haussmanniennes du baron qui n'a pas conçu uniquement des avenues pour mâter les manifestants de la commune et des contestations peu communes. Ces blocs de béton où on ne prévoit rien à Iskane El Makane et à Hay El Jadid, où il n'y a ni espaces verts à la hauteur des ambitions des promoteurs ni équipements socio-éducatifs. Aujourd'hui, jetons un regard sur ces maquettes où des groupes immobiliers présentent de grands ensembles sans galerie marchande sous le béton. Une galerie de magasins comme sur l'avenue Allal Ben Abdallah, ex-At-tobès copiée sur l'avenue de Rivoli où habite Thierry Ardison, lecteur de « Aspects de la France » mais qui n'a aucun respect pour les anciennes premières dames de France, puisqu'il a traité la première femme de Sarko de salope en plein écran ! La galerie marchande de l'avenue Allal Ben Abdallah permet de faire marcher le commerce, tout en permettant aux piétons de marcher à pied, de se protéger contre le soleil, les vents et la pluie. Les nouveaux promoteurs dans leur majorité de Sala El Jadida à Madina lakdima, ne laissent pas un espace libre. Ils bouffent tout l'espace accordé par le Service des Plans qui leur offre un chèque en blanc où ils font ce qu'ils veulent. stop.
Des policiers qui ont déposé leurs motos à l'Akkari, se sont fait voler leurs casques ! Ça n'arrive ni chez les Roms ni chez les Basques... la prochaine fois, nos valeureux hommes de sécurité prendront leur casque sous le bras pour ne pas être sermonnés pas les bras droits de Rmili qui a supervisé lui-même les descentes partout où il y avait de la chicha au fond de l'air. Même dans les palaces où on fume loin de la masse.
Reste que les produits de la chicha pratiquée sans chich-kabab, charbon narguilé Nakhla ou El Fakher ainsi que le bidule et le double tuyau vert, sont en vente libre. Ce qui veut dire que les fumeries sous le toit pour moi et toi... restent tolérées comme les maisons closes où des pensionnaires ne s'accordent aucune pause pour prendre de l'air. stop. »
Le maire de Rabat Oualalou qu'on ne voit jamais à Bab El Alou, ni dans la médina dont il est pourtant originaire - son chauffeur n'a pas le temps de s'arrêter pour voir les zboulate ici et là – a enfin parlé, après un mutisme inquiétant quand les bennes d'ordures donnaient de la peine.
Il a dit que, désormais, c'est la mairie de la capitale qui va veiller sur la propreté de sa ville. Ce que l'on savait déjà. Veolia a claqué la porte il y a longtemps. Une stratégie du Groupe qui ne rigole pas avec des factures impayées de 11 milliards. Oualalou a beau maintenant reconnaître qu'il existe bel et bien des défaillances dans le contrat, il n'en demeure pas moins que la Jamaâ qui veut prendre à témoin la maâmaâ, devrait dévoiler au mouwatène pourquoi on a laissé traîner les ardoises, au lieu de régler les factures du prestataire qui a fait un travail de titan, dans une ville au rythme agrandissant. Pour l'instant, le Conseil de la Ville utilise le matériel et l'enseigne de Veolia. La municipalité veut mettre la main dans le cambouis après avoir raflé les parkings sur un air de BB King. stop.
A l'heure où les accidents de la circulation nous rappellent qu'on n'est pas prêt de sortir de l'auberge ou du fondouk comme disent les friands du langage au nouveau look, on apprend la reprise dans le secteur automobile, en particulier chez les professionnels des véhicules particuliers.
Comme on dit chez les anciens : « Zid alma zid d'guigue ». C'est-à-dire plus il y aura des morts sur les routes de Benguerir en passant par celle d'El Jadida à Marrakech, plus on criera dans les salons d'autos on more times...
Ils et elles ne font pas le Ramadan. On les place entre les saïmine et les fatrine à cause de leur maladie qui les pousse à boire de l'eau pour ne pas rejoindre l'au-delà.
Mais s'ils ne sont pas classés parmi ceux qui le font, ils ne sont pas pour autant à mettre dans la même catégorie que ceux qui ne veulent pas le faire. Un choix en leur âme et conscience.
Ces « fatrine » par obligation se comportent avec dignité, même si les saïmine b'jmil les regardent de travers. Ces jeûneurs qui en veulent à la terre entière parce qu'ils remplissent un devoir. Ceux qui ne le font pas à cause de l'insuline marinée à la bétadine dont la piqûre se fait sur les lieux de travail, parfois pour les corvées longue durée, ne s'empiffrent pas à midi dans la cantine vide ou l'intendance désertée. Ils se contentent du minimum pour ne pas donner l'appétit à ceux qui le font. Comme il ne faut pas se sentir à l'écart, ils vivent le Ramadan dans leur tête comme leurs collègues qui attendent l'heure de la délivrance souvent dans la sérénité, à moins d'être provoqués par certains qui le font et qui cherchent la petite bête qui peut déclencher une tempête. stop.
Déjà, on entend dans les administrations et chez les artisans chez qui on dépose un article à arranger : « Revenez après l'Aïd ». Et tant pis pour le dossier urgent qui reste sur le tapis, chez des administrateurs, dire à un administré de revenir, paraît comme normal. Alors qu'il s'agit d'envoyer paître tout simplement le citoyen qui ne fait que demander ses droits. Une façon de voler une dizaine de jours sur le mois sacré qu'on veut vite clôturer sans crier gare alors qu'aucun train ne les attend à la gare.
L'ambiance dans ces bureaux où des pressés qui rêvent de sites ruraux ou de voir le matin de l'Aïd – traduisez – simplement ressemble à la fièvre dans des magasins où on cherche à tout liquider avant la fin de l'année. Du temps où on faisait des bilans et des inventaires dont des vendeurs et des vendeuses, des secrétaires privilégiées, n'ont aujourd'hui que faire. stop.
Qui n'a pas encore organisé son sit-in en s'éloignant de son sitcom sur Dozem, la chaîne qui se dope sans que personne le sache ? Après le sit-in d'Amal Essaouira mis à mal par les frais d'arbitrage lors du championnat du Maroc – relaté par Ben Cherki qui n'a pas l'habitude de ce genre de flash – voici le sit-in des faux guides. Alors que, jusque-là, chaque fois qu'il y avait des descentes à Agadir ou à Tanger, les braves faux guides qu'on n'accuse pas encore de faux et usage de faux, se contentaient de déguerpir sans lever la tête. Au dernier rappel à l'ordre, des faux guides, dont certains maîtrisent le métier, ont rouspété pour qu'on les entende et qu'on trouve une solution à leur situation. Ensemble, ils ont dit en chœur qu'ils n'ont pas d'autres occupations pour vivre. Qui a dit qu'un sit-in au pays de Benkirane f'tirane, de flane ou Yassine et au pays de Poutine qui rafle des zappeuses punk, nous dit-on, alors que des punks n'existent plus depuis Sid Vicious, Edwige et Alain Paccadis, ne sert à rien ? stop.
De nouveaux designers commencent à se faire un nom à l'Agdal, à la Tour Hassan dans des ateliers discrets où les commandes vont crescendo. Des fauteuils stylisés, des canapés qu'on ne voit pas dans les revues de décoration, des miroirs sur fer forgé, des tables basses et des guéridons hauts en bois laqué. La relève est assurée. stop.
Le Golden Tulip reste féerique avec sa terrasse qui donne sur un fleuve illuminé. La chaîne touristique ne savait pas un jour qu'elle sera la première à profiter de cette vue sur un oued qui n'était que lagune sans esprit de fortune. Vivement l'Aïd, disent les habitués de cette terrasse splendide le soir au son d'un guitariste folk song. stop.
Le SPA de l'Amphitrite Skhirat donne du tonus à ceux qui veulent se refaire une forme. A base d'argan ou de produit l'Oréal, les massages sont une aubaine pour ceux qui veulent avancer dans la clarté. On sait que le SPA améliore la vue et le bon goût... Sans oublier le SPA du Sofitel Jardin des Roses qui a le mérite d'être en pleine ville et qui, lui aussi, redonne du punch. stop.
Hum... Hum...
Poulet au curry
Les currys thaïs traditionnels sont généralement très relevés. Vous pouvez servir celui-ci avec du riz qui absorbera les jus très épicés.
Ingrédients
- 6 cuisses de poulet, désossées et sans la peau
- 400 ml de lait de coco
- 2 gousses d'ail hachées
- 2 cuil. à soupe de sauce de poisson
- 2 cuil. à soupe de pâte de curry
- 12 aubergines naines
- 3 piments verts finement hachés
- 4 cuil. à soupe de coriandre fraîche hachée
- riz en accompagnement
Conseil
Les aubergines naines, également appelées « pommes thaïes », traditionnellement utilisées dans la préparation de ce plat, ne sont pas faciles à trouver. Si vous n'arrivez pas à vous en procurer dans des épiceries asiatiques, remplacez-les par des aubergines ordinaires.
Préparation
1- Couper le poulet en cubes, verser le lait de coco dans un wok ou une grande sauteuse et porter à ébullition à feu vif.
2- Ajouter le poulet, l'ail et la sauce de poisson et porter de nouveau à ébullition. Réduire le feu et laisser mijoter 30 minutes à feu doux, jusqu'à ce que le poulet soit tendre.
3- Retirer le poulet, réserver au chaud.
4 – Incorporer la pâte de curry, ajouter les aubergines, le piment et laisser mijoter 5 minutes.
5- Remettre le poulet dans le wok et porter de nouveau à ébullition. Saler et poivrer. Ajouter la coriandre en remuant. Servir le curry avec du riz nature.


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