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Télégramme
Publié dans L'opinion le 11 - 07 - 2011

Mort sur ordonnance dans les grandes villes. Qui a pensé que la clinique des Orangers qui a fait l'objet ouvertement ou en termes – f'ham yal fahem – de critiques durant des années, allait être fermée, comme celle d'Al Massira qui a voulu séduire les masses avec une enseignante payante ? Et bien, cela vient d'arriver à Rabat pour la première fois dans les annales du Dr Soubiran. Agadir, Marrakech, Casablanca sont également dans la liste rouge et tout le monde savait dans le corps médical qu'une inspection des cliniques préparait de grosses surprises. Celles qui avaient reçu des avertissements n'avaient pas à prendre les choses à la légère en ces temps où la réponse du berger à la bergère ne se fait plus attendre.
Enfin, les cliniques de Oulad Ennass qui, en plus, font du social avec les cas à part, n'ont rien à craindre. stop.
Les images sur Dozem, la TV Trash, que tout le monde a retenues. Celles des ordures dans la ville de Fès. Comment en est-on arrivé là ?
La revendication sociale qui se transforme en calvaire pour les habitants à qui on demande tout le temps des efforts, surmonter la crise, supporter les conjonctures, les chaleurs ou les pluies en tous temps, en toutes circonstances. Cette fois, la coupe est pleine comme les bennes qui ne trouvent plus preneurs.
A Rabat, le spectacle qu'offrent les bennes d'ordures, placées de l'autre côté de la route côtière, est encore plus pathétique. Il est même dramatique parce qu'il pousse les habitants, adultes et enfants, à traverser la route de la mort où les automobilistes et maintenant les camions et des cars qui font faux-bond au règlement qui leur interdit de passer par là, ne s'arrêtent jamais pour laisser passer un père qui conduit son enfant sur une chaise roulante, ou une gamine qui traverse tariq el-mout, pour vider plastica pleine d'épluchures de légumes, de bouteilles en mica et autres ordures en ces temps durs où les chaleurs sont insupportables.stop.
Lumière et discrimination. Le coin près du club de surf des Oudayas qui est loin de la Kasbah dont il porte le nom est éclairé comme à Versailles, un soir de bal des jeunes premiers ou un 14 juillet à Saint-Jean-de-Luz, alors qu'après le phare jusqu'à l'ex-hôpital Marie Feuillet abandonné avec ses herbes de jungle, il est mal éclairé. Au Souissi aussi on éclaire les zones où les riverains ont la tête dans l'air pendant que la zone voisine El Youssoufia est plongée dans le demi-obscur. Ne parlons pas des autres quartiers où les habitants se sont habitués à vivre dans le noir comme si c'était presque normal, alors que c'est un droit qui devrait être inscrit dans la Constitution qui a réconcilié le pays. stop.
A propos de l'explosion en série, à côté du Balima. Il s'agissait d'un magasin de cosmétique et non d'un Fast-Food comme nous l'avions écrit qui se trouve de l'autre côté de la terrasse. En fait, l'explosion d'aérosols, vaporisateurs a fait l'effet d'une bombe dans le quartier noyé dans les manifs où il n'y a jamais eu heureusement de bombes qui conduisent à la tombe.
Mais les riverains se rappelleront de ces vaporisateurs qui ont explosé les uns après les autres, créant une panique dans le secteur. stop.
On s'installe dans la médiocrité. Le festival de cinéma de Rabat, que les gens de la capitale connaissent à peine, aucun succès populaire comme celui de Marrakech qui unit la calèche et la limousine, en est à sa 17ème édition. Mine de rien, diront des organisateurs qui ne connaissent rien au cinoche d'auteur comme ils disent. Ce festival, qui n'a pas de rival sur la rive gauche, même pas une des soirées en plein air au Chellah avec des films de comédie-musicale, continue à être soutenu par la mairie choyée par ses revenus qui lui donnent une grosse enveloppe qui lui permet de restaurer ses invités et ses participants au restaurant de la plage qui ne crache pas dans la soupe avec une municipalité qui lui a offert une concession de plusieurs décennies qui donnerait l'hernie aux restaurateurs qui n'ont pas leurs entrées.
Conclusion : que rapporte un festival sans passion, sans répercussion, pour une ville qui n'a pas la taille d'un bled paumé et dont on ne parle pas dans la presse « akhbar assouk » ou dans les magazines habillés en « romé ». Un service de com. nul. stop.
Qu'on fonde tous les espoirs sur Taghazout comme on l'a fait lors de la conférence de presse tenue à Agadir, mercredi dernier, en mettant l'accent sur le tourisme de luxe, c'est réconfortant en ce temps où les nuitées font passer à des professionnels des nuits blanches.
Mais il ne fait pas perdre de vue que le village des pêcheurs devenus des rêveurs où, après avoir fumé un joint, des surfers se croient à Ibiza.
Alors que le vrai Taghazout vit dans un sous-équipement désolant.
Il n'y a plus lieu de rêver de 5 étoiles à côté d'un site marginal où des oisifs dorment à la belle étoile quand le temps le permet. Il faudrait simultanément compter sur le top et prévoir une mise à niveau d'une zone hors zone minée par des « tobate ». Sinon, ça ne sera que de l'eau versée dans du sable. stop.
Avec les élections qui pointent à l'horizon en octobre, le mois de toutes les commémorations qui ont ébranlé le monde, on voit ressortir ici et là des affaires dont certaines sont des pétards mouillés où plus personne de conscient ne veut se mouiller. Comme cette histoire d'Azur qui ne branche que des ignorants qui ne dépassent pas leur club de golf azur. Des dossiers, définitivement classés, sont repris par des déclassés qui veulent mettre le feu là où ça ne risque pas de prendre. Les gens sont de plus en plus conscients, ils savent où se nichent les valeurs et qui mérite qu'on lui accorde sa confiance malgré les accusations gratuites qui ont fait leur temps. On ne juge plus les gens sur le passé, mais sur le présent. Il faut les juger sur pièce et non plus à l'emporte-pièce. stop.
Les Marocains sont-ils conscients des risques, causes et complications du diabète ? Oui, si l'on en croit les résultats de l'enquête Novo Nordisk/Ipsos Health Care sur la prise de conscience des risques du diabète dans la région MENA qui a qualifié le Maroc de bon élève.
Un bon élève ? Dans quel sens, serions-nous tenté de dire quand on voit des diabétiques qui ont toute la Cosumar sur le dos, tantôt prendre de l'insuline, tantôt passer à l'Amarel qui ne donne plus aux petites filles atteintes par le mal des siècles, à jouer à la marelle. Des adultes se retrouvent entre les deux extrêmes après avoir réduit les doses des médicaments sans consulter le médecin traitant, qui, parfois, refuse de donner des conseils par téléphone. Mais le grand mal – s'il y en a un – et dont Novo Nordisk qui nous fait penser à Novo chic de Mina Glaoui, inoubliable, c'est le « taon », ce stress causé par l'entourage qui donne des soucis aux diabétiques qui se surveillent pourtant. stop.
Ils et elles placent leurs fils ou leur fille dans un bon poste à la veille de prendre la retraite qui n'est pas toujours bien méritée chez des ratés qui ont été plus des assistés que des travailleurs qui ont du doigté. Le plus beau, c'est qu'ils trouvent que c'est normal de placer un proche dans un service où le patron lit Frison Roche, avant de prendre sa retraite dans un salon de Roche et Bobois… On peut appeler ça l'esprit de famille ou de flane qui craint la famine… stop.
L'internet sur le portable fait un tabac. Mais le plus souvent, c'est pour repérer les tuyaux du tiercé à Longchamps ou à Cabourg. C'est le compte à rebours. On prend toujours le progrès par la queue. stop.
Les associations des libraires montent au créneau depuis que des écoles privées vendent elle-mêmes « attarbiya al-islamiya » ou « al-fonoun al-ilmiya », rude concurrence qui dérange leurs chiffres de vente, devenus chiffres de mévente. En fait, il faut dire librairies scolaires qui sont menacées et non pas librairies tout court. Parce que de vraies librairies, il n'y en a pas énormément dans les villes où on a vite fait le tour. D'ailleurs, des éditeurs dont certains sont des éditeurs épiciers obnubilés par le 10 %, sont passés dans le scolaire tout en publiant le manuel scolaire et les malheurs de Sophie, version amazigh, sur papier glacé. Une langue justement réhabilitée par la NC, Nouvelle Constitution. stop.
Echos de l'été. Parmi les manifestants à Damas, on aurait vu l'ambassadeur de France et celui des USA parmi les foules… Les dirigeants syriens ne savent plus où donner de la tête dans ce nouveau casse-tête. stop.


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