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Télégramme
Publié dans L'opinion le 22 - 09 - 2010

Heureusement que l'imagination au pouvoir, slogan dans les années 60, du temps du fameux mai, est encore présente dans les têtes, dans les familles qui arrivent à peine à survivre. Les temps sont de plus en plus durs mais des habitants, au fin fond de Taht El Hammam ou Bab El Alou, arrivent à donner à manger à leurs enfants affamés à midi. Le pain d'abord, qui ne manque jamais dans la maison calme les tout petits qui ne font pas la moue devant des lentilles, des haricots blancs ou une tambouille servie chaud qui ressemble à un tagine et qui n'en est pas au fond. 30, 40 ou 50 dh - suprême consolation - arrivent à faire passer la pilule. C'est aussi le prix d'un paquet de blondes et un café à la terrasse du coin. stop.
Près d'un demi-million de Marocains interdits de chéquiers. C'est ce que rapporte le dernier document de Bank Al-Maghrib sur les systèmes et moyens de paiement. Un rapport qui date de fin décembre 2009 mais la presse, aux abois, n'en a fait des choux gras que dernièrement. Elle aura attendu le feu vert, elle qui raffole des clignotants habitués au rouge. Les actions entreprises en 2009 par Bank Al-Maghrib ont concerné aussi bien la lutte contre le faux monnayage des billets de banque que la lutte contre la fraude sur les cartes bancaires et les chèques ainsi que la poursuite de la centralisation des incidents de paiement. C'est ce qui ressort du rapport annuel 2009 sur les systèmes et moyens de paiement, publié récemment par Bank Al-Maghrib.
Ce qui veut dire qu'en ce qui concerne les interdits de chéquiers – qui donnent des ailes à certains banquiers – on met tout le monde dans le même panier. Le père de famille endetté, qui ne finit pas de payer le mouton, la bouffe du glouton qui roule en mob à crédit et les baskets Adidas à 1000 dh, côtoie le faux monnayeur, le fraudeur de cartes bancaires ainsi que celui qui accumule les incidents de paiement. Tous les mêmes… stop.
Il arrive encore que des mères de famille disent à leurs enfants prêts à sortir, pour faire une commission ou pour jouer dans la rue : « Fais attention au chanté ». D'où nous vient ce mot de la darija qui ramène toutes les expressions dans la maison, des mots aux origines les plus diverses ?
Ce mot « chanté » dans cette chère langue dialectale est effrayant. Il annonce une catastrophe, l'ambulance, le sang, la mort en définitive. Si la mère dit à son fils ou à sa fille : fais attention au « chanté », c'est qu'il y a danger. Cette expression remonte aux années 50 quand on a commencé à réaliser que la voiture, signe du progrès, était aussi un danger public. stop.
Le Maroc accueille des vivants célèbres mais aussi des morts non moins célèbres. De Mobutu au petit-fils de Tolstoï – le jour et la nuit ! – en passant par le regretté Mohamed Arkoun qu'on ne présente plus. Là encore, l'idée du Maghreb reste présente malgré la fermeture des frontières et des flèches empoisonnées de part et d'autre. On continuera à enterrer des gens ici et là, nés de l'autre côté des frontières. L'Est rejoint l'Ouest – dans le royaume de Dieu – et vice-versa. L'enterrement à Casablanca de l'islamologue kabyle prouve encore une fois que la guerre de cent ans voulue par les troublions, ici ou là-bas, n'aura pas lieu. stop.
Hélène Clemenson, attachée de presse de l'association Rallye Aïcha des Gazelles :
« Pas de GPS mais une navigation à l'ancienne, dans le respect des populations locales et de l'environnement ».
Environnement ? Parlons en, il n'y a plus de gazelles dans la région depuis qu'on a lancé la compèt il y a 19 ans. Au vingtième anniversaire du rallye, il n'y aura plus une seule brave de ces bêtes dans la zone. Si on avait baptisé autrement la course de ces dames du désert, il n'y aurait peut-être rien à redire même si dégâts il y a …
Mais voilà, on nous nargue avec une affiche trompeuse qu'on pense au rallye pédestre. Ça existe. stop.
On a beau dire, l'effet est saisissant, le pont est grandiose, ça ne fait rien s'il occupe le paysage sur toute la longueur, mais il reste que l'Oued avec un « O » majuscule a perdu ses oiseaux qui venaient de toute la région. A chaque fois, on nous dit qu'ils vont revenir mais, à chaque fois, il n'y a pas une mouette chouette qui passe d'une rive à une autre avec élégance, en battant de l'aile comme dans un ballet russe sur une musique de Dvorjak. La génération d'hier, pas si longtemps, peut dire : nous avons vécu l'oued quand il ressemblait à une belle rivière du bled. stop.


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