La course au premier secrétariat de l'USFP démarrera officiellement aujourd'hui. Le dernier délai pour le dépôt des candidatures prend fin ce mardi 13 novembre. Ainsi, seront connus dès ce mercredi les noms des prétendants. Démarrera alors une véritable campagne marquée par des débats au niveau régional puis central sur la base des plates-formes politique et économique arrêtées par la commission préparatoire du congrès. Les camps et les alliances se formeront, chacun soutiendra son candidat favori. L'élection du premier secrétaire au suffrage universel par les congressistes aura lieu lors du 9ème congrès de l'USFP prévu les 14, 15 et 16 décembre 2012 à Bouznika. Et selon Hassan Tariq, membre du bureau politique de l'USFP, le mode de scrutin du premier secrétaire de l'USFP en deux tours «est à même de favoriser l'émergence d'une concurrence saine entre les candidats et surtout d'assurer une légitimité sans failles au premier secrétaire élu». Aussi le nouveau bureau politique de l'USFP sera élu par une commission administrative nationale composée de 300 membres ; la moitié élue au niveau national, l'autre moitié au niveau régional. Commission administrative elle-même élue au congrès. Par ailleurs, rappelons que parmi les noms les plus en vue depuis quelques mois pour succéder à Abdelouahed Radi, premier secrétaire du parti, il y a Ahmed Zaidi, chef du groupe parlementaire du parti de la rose, Habib El Malki, l'ancien ministre de l'éducation et le seul ayant annoncé officiellement sa candidature, ou encore Driss Lachgar, membre du bureau politique. Des échos évoquent également le nom de Fathallah Oualalou, maire de la ville de Rabat. L'annonce des candidats, prévue ce mardi soir, devrait ainsi mettre fin aux diverses spéculations par rapport au potentiel des candidats. A noter que les candidats doivent remplir plusieurs critères, parmi ceux-là le fait d'avoir occupé plusieurs responsabilités aux niveaux régional et national au sein du parti et avoir été membres du bureau politique. Par ailleurs, l'élection du successeur de Abdelouahed Radi n'est pas le seul défi auquel sera confronté l'USFP. Il s'agira, entre autres, lors de ce congrès de redéfinir la nouvelle identité idéologique du parti et réfléchir à son repositionnement dans l'opposition face à un gouvernement Benkirane «qui n'a toujours pris aucune mesure concrète pour mettre en œuvre son programme», avait récemment souligné M. Radi, lors de la présentation de son rapport politique à la commission préparatoire du 9ème congrès. Autre grand défi du parti, insuffler un sang nouveau et favoriser l'accession d'une nouvelle élite aux postes de responsabilité et de décision.