Les tensions se calment grâce au déploiement des forces de l'ordre, particulièrement à Béni Makada qui était mardi 2 octobre le théâtre d'actes de violences commis par des jeunes fauteurs. Les obsèques de Mohamed Sekkam, emprisonné pour refus de se soumettre à une décision de justice, se sont déroulées, lundi 8 octobre, dans le calme et sous haute surveillance en présence de sa femme en détention provisoire et les autres membres de sa famille. Selon une source policière, Mohamed Sekkam qui souffrait depuis des années de plusieurs maladies chroniques était sous traitement en état de détention à l'hôpital Mohammed V, où il a rendu l'âme. Les forces de l'ordre ont interdit l'accès au lieu d'enterrement par peur du désordre ou d'un rassemblement de protestation. Mais cela n'a pas empêché des jeunes du 20 février de se rassembler à la sortie du cimetière Moujahidine pour dénoncer la mort de Mohamed Sekkam. Il est à rappeler que le défunt, sa femme Khadouj ainsi que ses quatre enfants ont été arrêtés, mardi 2 octobre, pour refus de se soumettre à une décision de justice. Leur arrestation survient alors qu'ils refusaient de quitter la maison, un bien situé à Ard Dawla au quartier populaire de Béni Makada et qui est en possession d'une Marocaine résidant à l'étranger. Cette opération de délogement a mal tourné, car la famille Sekkam a été soutenue dans son acte par ses voisins. Et la situation s'est vite aggravée avec l'arrivée sur les lieux des jeunes du même quartier Béni Makada. Elle a vite dégénéré en actes de violences et affrontements avec des les forces de l'ordre. Les jeunes fauteurs ont eu recours à des jets des pierres à l'encontre de ces dernières. Ce qui a entraîné la casse des installations dans le quartier et des blessés parmi les forces de l'ordre. Ces dernières ont dû utiliser des grenades lacrymogènes pour mettre un terme à ces actes de violence. Notons que Khadouj L. et ses quatre enfants sont depuis hier en liberté provisoire.