280 millions DH est le montant consacré au développement des ports dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakai El Hamra. Le secteur de la pêche maritime est considéré comme la locomotive du développement économique et social de la région, grâce à ses côtes atlantiques qui recèlent une richesse halieutique considérable et à la mise en place d'infrastructures portuaires adéquates. Cette région connaît l'injection de plus de 280 millions DH (MDH), dont 220 millions DH consacrés aux infrastructures et 60 MDH aux équipements portuaires, il a ainsi été procédé à l'amélioration des conditions d'accueil des bateaux de pêche, au développement de la flotte de la pêche maritime, l'augmentation des quantités des prises, la création de postes d'emploi et la mise en place d'un marché de poisson. Les travaux d'extension dans le port de Laâyoune ont touché le quai (1800m), les digues (3200m), l'aménagement d'un terre-plein de 5 hectares et la réalisation de l'ouvrage de production d'une traversée de 300 m de long. Ils ont encouragé les navires étrangers à fréquenter de plus en plus ce port. Pour mieux préserver les ressources halieutiques des côtes marocaines, deux périodes de repos biologiques de deux mois chacune ont été instaurées. Ce port est non seulement considéré comme l'un des plus importants ports du pays, mais Il est également classé parmi les premiers ports sardiniers du monde. Ce port domine la production de la pêche côtière dans la région. Le trafic commercial traité par le port de Lâayoune est constitué essentiellement des hydrocarbures, en import direct ou en cabotage à partir du port de Mohammedia, des exportations des phosphates et du sable, des produits de la pêche et dérivés (poisson congelé, huile et farine de poisson). En 1980 fût construit un nouveau port à Laâyoune sur Haute instruction royale. Ce nouveau port a été mis en service en 1986 pour assurer l'approvisionnement des régions du Sud d'une part, et d'autre part pour valoriser les ressources halieutiques et minières dont dispose cette région. Les équipements portuaires existants revêtent une importance capitale. Leur mise en service a pleinement participé au développement économique de la région. Les activités liées au transit par ces ports sont créatrices de dizaines de milliers d'emplois directs et indirects exigeant une main-d'œuvre de formation et de qualification très diverse. Vu l'importance du rôle que jouent les ports dans l'économie nationale, des investissements ont été réalisés, engagés ou programmés dans la période allant de 1975 jusqu'à aujourd'hui pour accompagner le développement des régions du Sud. C'est une véritable industrie de la pêche qui est apparue : 33 sociétés opérationnelles au port de Laâyoune, allant des conserveries et la congélation, à la fabrication de farine et d'huile de poisson. L'activité portuaire englobe également le traitement des richesses phosphatières.