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Pêche
Publié dans Finances news le 27 - 01 - 2005

La bonne performance du secteur de la pêche maritime enregistré depuis 2001 n’a pu épargner la grave crise de poulpe qui secoue actuellement le secteur. Les réserves en poulpe ont diminué de façon sérieuse, à tel point que c’est le département ministériel qui a tiré cette fois la sonnette d’alarme pour éviter sa disparition totale des côtes marocaines.
Une série de mesures techniques a été annoncée devant les parlementaires par le département de Mohamed Laenser concernant la restructuration des zones de pêche marocaines. En effet, «les réserves en poulpe connaissent une situation délicate suite à la surexploitation et au non-respect des mesures prises par le ministère de tutelle», avait affirmé M. Laenser en réponse à une question urgente au Parlement. «La multiplication des circuits informels» serait aussi un facteur qui a aggravé davantage la situation selon le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche maritime.
Il faut remarquer que la zone la plus concernée par l’exploitation irrationnelle du poulpe se situe dans la région de Oued Eddahab-Lagouira.
Haro sur l’exploitation informelle !
En principe, les pouvoirs publics ont procédé à la mise en place d’infrastructures portuaires adéquates pour pouvoir contrôler les débarquements en produits de pêche. Au port de Laâyoune par exemple, ces produits sont commercialisés par l’Office National des Pêches (ONP) au moyen de deux halles aux poissons aux ports de Laâyoune et de Tarfaya. Quant aux sites de pêche artisanale, ils demeurent, dans la majorité des cas, abandonnés à leur sort.
«Des commissions ont mené des études, fait des propositions et suggéré des solutions», avait assuré le département de Laenser. Parmi les suggestions, il y a évidemment un plan prévoyant «la réduction de la pêche pour préserver les réserves en poulpe». Autrement dit, un repos biologique s’avère vital pour les réserves en poulpe restant. Le ministère a proposé dans ce cadre « l’instauration du système du quota en haute mer ». Il faut avouer que le sous-équipement flagrant des moyens de contrôle en haute mer rend davantage cette mesure théorique que pratique. C’est pourquoi les responsables marocains du secteur comptent «limiter le nombre de chalutiers à 100 unités et les bateaux de pêche traditionnels à 2.500 unités». La zone concernée héberge actuellement un armement de la pêche côtière qui se compose de 203 chalutiers, 102 palangriers et 232 sardiniers, soit au total 537 unités. C’est dire que les unités informelles paraissent les plus concernées par les nouvelles mesures.
Renforcer l’infrastructure industrielle
Ceci n’empêche pas pourtant de constater que la crise actuelle du poulpe n’a été nullement conditionnée par les seules unités informelles. La production de pêche, qui est destinée en grande partie à l’exportation via l’Industrie de conserve, est vraisemblablement une affaire surtout de grandes unités structurées. Les pouvoirs publics ont d’un autre côté intérêt à activer les industries de transformation liées au secteur de la pêche maritime au Sud. Actuellement, les efforts de l’Etat n’ont été que maigrement récompensés : 08 unités de production de farine et huile de poisson, 14 unités de congélation, 05 fabriques de glace et une seule unité de conserve. Les sites de pêche artisanale se composent quant à eux de 386 canots, employant 1.158 marins-pêcheurs.
Ces chiffres sont loin de refléter la réalité de l’exploitation halieutique dans les zones concernées par la crise du poulpe. Cette espèce, qui est actuellement en voie de disparition, demeure une richesse nationale qu’il est encore probablement temps de pouvoir sauvegarder. La réduction des unités de pêche serait par contre très nuisible à l’intérêt des marins-pêcheurs, qui seront contraints au chômage. C’est là l’aspect le plus important de la problématique. Car, curieusement, ce sont les marins-pêcheurs qui devraient veiller au respect des normes requises pour les captures, et non pas être le premier danger pour les réserves en
poulpe.


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