Le gouvernement de Pedro Sánchez a approuvé une enveloppe de 2,5 millions d'euros destinée à l'acquisition de véhicules et d'équipements pour renforcer les capacités des autorités marocaines en matière de surveillance des frontières, ont affirmé divers médias espagnols. Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'un projet européen de gestion intégrée des frontières et de la migration au Maroc, coordonné par la Fondation internationale et ibéroaméricaine pour l'administration et les politiques publiques (FIIAPP), dirigée par le ministre des affaires étrangères, José Manuel Albares. Le financement se répartit en deux lots principaux. Le premier prévoit l'achat de 183 motocyclettes d'une valeur totale de 660 000 euros, destinées aux opérations de patrouille dans des zones difficiles d'accès. Le second lot concerne 33 buggys, pour un montant de 1,9 million d'euros, qui offriront une mobilité renforcée dans les environnements désertiques et accidentés. Les véhicules, dont la livraison est prévue dans un délai maximal de neuf mois, seront initialement acheminés, selon toute vraisemblance, au port de Tanger Med. En complément, le contrat inclut une formation technique spécialisée afin de garantir la maintenance et la durabilité opérationnelle du matériel fourni. Selon l'exécutif espagnol, cette initiative a pour objectif de «réduire les vulnérabilités liées à la migration irrégulière» et de «renforcer les capacités de contrôle et de surveillance des frontières» en adoptant une approche qualifiée d'humaniste, alignée sur la Stratégie nationale marocaine d'immigration et d'asile (SNIA). Outre ce dernier contrat, la coopération entre Rabat et Madrid inclue des véhicules tout-terrain, des camions, des ambulances, des embarcations semi-rigides, des caméras thermiques et des dispositifs de vision nocturne, portant le total à plus de 120 millions d'euros sous le mandat de Pedro Sánchez.