La perle du nord réussit à améliorer son positionnement en tant que ville touristique malgré la crise mondiale affectant les principales destinations aux niveaux national et international. «Ce qui se développe à Tanger comme grands projets structurants industriels constitue une aubaine pour le tourisme», indique Lahcen Haddad, ministre du tourisme, lors d'une rencontre avec la presse tenue, mercredi 18 juillet, en marge de sa visite à Tanger. Avec un taux d'occupation moyen de près de 51%, la perle du nord, qui se distinguait il y a quelque temps par ses activités balnéaire et saisonnière concentrées sur la période estivale, s'impose actuellement parmi les deux plus importantes destinations du tourisme d'affaires et de congrès au Maroc, notamment Casablanca et Marrakech. «Tanger se lance, ces dernières années, dans ce nouveau créneau grâce au dynamisme que connaît la ville dans tous les pôles d'activités économiques, particulièrement industrielles», selon les professionnels du tourisme. Grâce à une capacité litière de plus de 8.000 lits dont 75% sont de catégories de 3 à 5 étoiles, Tanger devient avec le temps une destination mature avec une offre hôtelière en constante évolution. La ville renforcera son positionnement de destination phare du tourisme d'affaires, de congrès, et de loisirs à travers la réalisation, à l'horizon 2013, d'une trentaine de projets hôteliers et touristiques. Elle sera aussi dotée entre autres d'un palais des congrès multisalles, dont la capacité d'accueil est de 1.500 places, et ce dans le cadre du projet de reconversion de la zone portuaire Tanger ville en port de croisière et plaisance. Et pour attirer un grand nombre de touristes de loisirs et d'amateurs de la corrida, la ville verrait la réalisation du projet de rénovation des arènes, initié par le Conseil régional du tourisme (CRT) et soutenu par le ministère du tourisme. «On prévoit également la réalisation d'hôtels de 2 à 3 étoiles pour accueillir des cadres, qui séjournent un certain temps à Tanger pour travailler ou visiter Tanger», affirme M. Haddad.