Selon Omar Jaoual, de la société marocaine de production Rabii Films, le réalisateur allemand Sebastian Niemann donnera, le 25 courant à Ouarzazate, le premier coup de manivelle à son téléfilm intitulé « La vidéo de Jésus ». Après une première phase de repérage, ce téléfilm de 180 minutes sera tourné à Ouarzazate et à Casablanca. Le tournage durera plus de sept semaines, et prendra fin vers le 20 mai prochain à Casablanca. Le téléfilm est produit par la chaîne de télévision Pro7 du groupe allemand Kirch Média, avec un budget de plus de six millions d'euros, ce téléfilm, et devrait bénéficier d'une audience de 10 à 11 millions de téléspectateurs. Une trentaine de techniciens marocains hautement qualifiés et d'une dizaine d'acteurs marocains, outre un total de 1000 à 1200 figurants, participeront à ce tournage. Film de fiction, construit sur la notion du voyage dans le temps, « La vidéo de Jésus » a été adapté au petit-écran, par Martin Ritzenhoff, d'un roman allemand de même titre écrit par Andreas Eschbach (600 pages, atlante 1998). C'est l'auteur, entre autres, « Des milliards de tapis de cheveux » (1995), du thriller spatial « Station solaire » (1996) et « Quest » (2001). Le téléfilm est mis en scène par Sebastian Niemann, réalisateur de « Sept jours à vivre » (90 minutes) sorti en mai 2001. Synopsis : dans ce film d'action, qui devait être tourné initialement en Israël, tout commence par une découverte lors de fouilles archéologiques : auprès d'un squelette vieux de deux mille ans, un étudiant (Steffen Vogt) exhume une pochette contenant la notice d'un caméscope. Or, il s'avère que ce caméscope est un nouveau modèle qui ne sera pas commercialisé avant trois ans. D'autres indices sont particulièrement troublants, comme la présence de plombages modernes aux dents du squelette, dont l'âge ne fait pourtant aucun doute. Une hypothèse est d'emblée avancée : le cadavre pourrait bien être celui d'un voyageur temporel qui aurait réalisé une vidéo de Jésus-Christ. Dès lors, le téléfilm bâtit une intrigue tout entière dévolue à la recherche de la vidéo, multipliant les rebondissements et distillant les révélations au compte-goutte. Le secret de la vidéo met la puce à l'oreille : la possibilité d'avoir la preuve irréfutable de l'existence ou de la non-existence de Jésus-Christ. Le financier des fouilles est un riche Américain du nom de John Kaun, soucieux d'exploiter le contenu de la vidéo pour lancer, un jour, une entreprise de voyage dans le temps. Au fur et à mesure qu'avance l'intrigue, le contenu de la vidéo perd de son importance, au moment où Steffen est considéré comme étant le point de mire sur lequel se focalisent tous les regards. Un soir, il se laisse enfermer dans un laboratoire et parvient à déchiffrer une partie de la notice du caméscope jusqu'alors imperceptible. De retour à l'hôtel, il subit la loi de quelques hommes à la quête de la bande vidéo ou, du moins, de la lettre qui a disparu depuis son intrusion dans le laboratoire. Commencent alors la cavale de Steffen et les poursuites lancées de toutes parts à ses trousses. Après moult péripéties et nombreuses découvertes agrémentées d'une histoire d'amour avec Sharon, le héros du film n'est pas au bout de ses peines...