La Fondation "France Libertés » a dénoncé les restriction mises par le Polisario et l'Algérie à la libération, même partielle, de prisonniers marocains séquestrés à Tindouf.. Dans un communiqué, «France Libertés» a indiqué avoir appris la nouvelle de la « libération prochaine par le Polisario et l'Algérie de 243 prisonniers de guerre marocains détenus à Tindouf dans le sud-est algérien pour la plupart depuis plus de vingt ans». Toutefois, la Fondation qui a mené une mission internationale au mois d'avril dernier sur les conditions de détention des prisonniers de guerre marocains civils et militaires détenus à Tindouf, rappelle que « 914 personnes sont toujours détenues, douze années après le cessez-le-feu, lequel signifiait la libération de tous les prisonniers de guerre, conformément aux prescriptions humanitaires acceptées par l'ensemble de la communauté internationale». «Ces libérations partielles comme les précédentes sont par conséquent contraires au droit international humanitaire auquel le Polisario et l'Algérie ont souscrit », souligne France Libertés. «Les prisonniers de guerre civils et militaires détenus par le Polisario et l'Algérie, poursuit le communiqué, sont emprisonnés dans des conditions qui violent les droits de l'homme les plus élémentaires, et soumis au travail forcé, malgré leur état de santé physique et moral précarisé par un traitement inhumain dégradant qui leur a été imposé depuis le début de la captivité». Dans ce contexte, France libertés attire de nouveau l'attention de l'ensemble de la communauté internationale sur « les violations du droit international humanitaire dont le Polisario et l'Algérie sont responsables, en refusant notamment de libérer tous les prisonniers et en donnant le change par des libérations partielles». La Fondation «réitère instamment sa demande auprès du Polisario et l'Algérie afin qu'ils libèrent sans délai tous ces hommes malades, vieillis, meurtris et souffrants et qu'ils considèrent le respect de la dignité humaine comme une valeur universelle à laquelle toute personne aspire et a droit». France Libertés a publié récemment un rapport de 52 pages dans lequel elle a accusé l'Algérie et le «polisario» de graves violations à l'encontre des prisonniers marocains détenus à Tindouf et Blida (Algérie), énumérant les meurtres, tortures et mutilations commis à l'endroit de ces détenus contraints parfois, par médias interposés, à « participer à la propagande de leur ennemi », en violation des conventions de Genève et du droit international humanitaire.