Trois sièges, deux grands partis et une alliance forte. La compétition électorale au niveau de la circonscription de Aïn Chock s'annonce très serrée. Trois sièges, deux grands partis et une alliance forte. La compétition électorale au niveau de la circonscription de Aïn Chock s'annonce très serrée. Depuis que Mustapha Ramid du PJD et Redouane Neddam du PAM, actuels parlementaires, ne se présenteront plus à Aïn Chock, cette circonscription devra porter de nouveaux visages au Parlement. Après la défection de Ramid, les islamistes tablent sur leur candidat qui avait obtenu la deuxième place lors des élections précédentes. Il s'agit de Rachi Elkabil, un quinquagénaire enseignant à la Faculté des sciences de Ben M'sik. Ce dernier s'était présenté aux élections en 2002 et en 2007. Du côté de l'USFP, on évoque une éventuelle candidature de Abdelmaksoud Rachdi, le célèbre militant du parti de la rose à Hay Mohammadi et actuel membre du CES. Bien que des sources partisanes à Aïn Chock affirment que M. Rachdi aurait de fortes chances d'obtenir un siège, il ne faut pas perdre de vue que la qualité de membre du CES est incompatible avec celle de parlementaire selon les statuts de ce Conseil. L'élection de M. Rachdi entraînerait automatiquement sa démission du CES. Ceci dit, la particularité de la circonscription de Aïn Chock proviendrait essentiellement du fait que le G8 pourrait y présenter un candidat commun. Et c'est Jalila Morsli du RNI qui tenterait de décrocher un siège au nom des huit. Actuelle élue à l'arrondissement de Ain Chock et au conseil de la Région du Grand Casablanca, Mme Morsli est une jeune lauréate de l'Université Al Akhawayn qui dirige une école privée à Aïn Chock. A noter qu'au cas où le G8 choisirait de ne pas présenter un candidat commun, il y a Chafik Abdelhak, actuel député MP, qui briguerait, selon des sources locales, un nouveau mandat comme tête de liste du parti haraki à Aïn Chock.