Un informaticien de l'OFPPT est jugé coupable d'escroquerie à l'encontre d'Itissalat Al Mghrib (IAM). Ses deux complices demeurent en état de fuite. La Chambre Correctionnelle près le Tribunal de Première Instance de Casablanca-Anfa a rendu son verdict contre Khalid. S, trente-quatre ans, informaticien travaillant à l'OFPPT, centre d'Aïn Borja, à un an et demi de prison ferme pour escroquerie sur Ittissalat Al Maghreb. En profitant de sa qualité d'informaticien, Khalid confectionnait des cartes d'identité nationale, à l'aide d'un scanner et d'autres matériaux informatiques, sur lesquelles il mettait des identités fictives et les mêmes photos d'identité d'un certain Samir, qui gère un publiphone, actuellement en fuite. Ainsi qu'il procédait à la falsification des registres de commerce pour des sociétés dont seul le nom était réel pour faciliter l'ouverture des comptes bancaires à l'agence Moulay Ismaël de la Banque populaire. Ces faux documents lui facilitaient à contracter des abonnements auprès d'Ittissalat Al Maghreb. Une fois qu'il a acquis un GSM, il le revendait à un prix allant de trois à quatre mille dirhams. L'acquéreur qui paie facilement la somme sachant qu'il pouvait téléphoner à volonté et sans devoir payer de factures. L'informaticien, ainsi que ses deux acolytes qui demeurent en état de fuite ont causé à IAM, une perte estimée à quatre cent mille dirhams. Par ailleurs l'informaticien en cause et ses complices ont arnaqué également des sociétés qui se trouvent avec des chèques en bois qu'elles n'ont jamais encaissés. Les éléments de la première brigade criminelle de la police judiciaire qui ont mené l'enquête sont sur les traces des complices de l'informaticien.