Les formations politiques affirment que les fauteurs de troubles agissaient sous les ordres de milieux hostiles à l'intégrité territoriale du Royaume, notamment le Polisario et les services de renseignements algériens. À l'unanimité, la classe politique marocaine a fermement condamné les actes de vandalisme commis par des fauteurs de troubles à Laâyoune. Les formations politiques ont exprimé hautement et fortement leur rejet de ces actes commis par des repris de justice à la solde des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume. La classe politique s'est insurgée aussi contre l'exploitation par cette poignée de criminels du climat de liberté qui prévaut dans les provinces du Sud à des fins politiciennes liées à la thèse séparatiste défendue par l'Algérie et sa création le Polisario. La voix des partis politiques s'est ainsi jointe à celle de la population de Laâyoune pour dire clairement que rien n'est en mesure d'ébranler l'attachement ferme et indéfectible des Marocains à l'intégrité territoriale du Royaume. Un attachement à même de mettre en échec toutes les manœuvres haineuses des ennemis. La classe politique a assuré que les tentatives viles et désespérées des ennemis n'entameront jamais la foi du peuple marocain en sa juste cause, ni n'auront d'effet sur les initiatives marocaines courageuses et sincères ou les efforts de la communauté internationale pour mettre fin à ce conflit artificiel qui dure depuis 35 ans. Depuis que le calme a régné de nouveau à Laâyoune, mardi 9 novembre, les partis politiques n'ont cessé de souligner que les fauteurs de troubles agissaient sous les ordres de milieux hostiles à l'intégrité territoriale du Royaume, notamment le Polisario et les services de renseignements algériens. A noter que dans le cadre de l'intervention pacifique des forces de l'ordre, lundi 8 novembre, au camp Gdim Izik pour libérer les personnes âgées, les femmes et les enfants pris en otage par certains éléments, ces derniers ont agressé plusieurs éléments de la Gendarmerie royale, des Forces auxiliaires et des pompiers. Et après avoir été chassés du camp, les repris de justice se sont dirigés vers la ville de Laâyoune pour se livrer à des actes de vandalisme principalement aux quartiers Maatallah et Smara. Ils ont saccagé et brûlé des biens et services publics et privés et tué de sang-froid plusieurs éléments des forces de l'ordre. L'objectif de la bande criminelle ayant occasionné les événements sanglants était de saper les efforts déployés par les autorités publiques pour répondre aux revendications à vocation purement socio-économique des protestataires au camp Gdim Izik. Les formations politiques ont également salué le rôle des forces de l'ordre qui n'ont ménagé aucun effort pour rétablir l'ordre public dans la ville de Laâyoune. En fait, la bravoure et l'esprit de civisme des forces de l'ordre à Laâyoune ne laissent pas indifférent. Des éléments de la Gendarmerie royale, des Forces auxiliaires et des pompiers sont intervenus en toute noblesse pour mettre fin à la situation de non-droit au camp Gdim Izik et préserver la sécurité des citoyens à Laâyoune, malgré la cruauté des fauteurs de troubles. Dix éléments des forces de l'ordre ont été assassinés et plusieurs autres blessés dans le cadre de l'accomplissement de leur devoir national. L'image de l'élément des forces de sécurité mortellement poignardé par les criminels en dit long sur l'agression sauvage perpétrée par les séparatistes, à l'heure où les forces de l'ordre ont privilégié le sacrifice plutôt que de tomber dans le piège de l'escalade et de la provocation. A noter que SM le Roi Mohammed VI a ordonné la prise en charge personnelle des frais d'inhumation des éléments des forces de l'ordre morts. Le Souverain a également ordonné la prise en charge, sur ses propres fonds, des frais d'hospitalisation des personnes blessées lors de cette opération.