Les choses ne semblent plus fonctionner aussi bien qu'elles l'étaient entre la ministre de la Santé, Yasmina Baddou, et son secrétaire général, Rahal El Mekkaoui. Les échecs répétitifs essuyés par la ministre istiqlalienne sur les grands dossiers de la réforme du secteur l'ont poussée à chercher des boucs émissaires pour justifier son bilan négatif. Tout d'abord, elle accusa l'ordre des médecins, puis elle se tourna vers les syndicats des personnels de la santé publique, etc. et maintenant, c'est autour de son secrétaire général, qu'elle accuse, dans les salons, d'absence de charisme et d'incapacité à jeter des ponts de communication avec les corporations représentatives du secteur, indique une source informée. Pourtant, il est de notoriété publique que c'est la ministre elle-même qui s'était battue bec et ongles pour qu'il soit nommé à son poste faisant fi ainsi des conseils qui lui avaient été prodigués par des connaisseurs lui disant que pour une bonne gestion du ministère de la Santé, il faut impérativement que le secrétaire général soit médecin de formation si le ministre ne l'est pas.