La création du pôle de gauche moderniste entre les partis du PPS, du PT et du FFD a ressuscité le débat à propos de l'unification de la gauche marocaine. Le débat à propos de l'unification des composantes de la gauche marocaine est à l'ordre du jour. Les dirigeants de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) ont rencontré, lundi 2 novembre, leurs homologues du pôle de la Gauche moderniste en la personne des secrétaires généraux des trois partis politiques constituant le pôle, le Parti du progrès et du socialisme (PPS), le Front des forces démocratiques (FFD) et le Parti travailliste (PT). C'est ce qu'indique un communiqué rendu public à l'issue de cette rencontre qui a eu lieu au siège de l'USFP. La réunion a été encadrée, selon le communiqué, par le premier secrétaire de l'USFP, Abdelouahed Radi et les secrétaires généraux des partis composant le pôle, Ismaïl Alaoui, Thami Khiyari et Abdelkarim Benatik. «Cette rencontre a été marquée par un exposé du pôle de la Gauche moderniste, concernant l'initiative unioniste prise par les trois composantes dudit pôle, ses buts et ses objectifs en relation avec les efforts déployés pour l'unification de la gauche et la réhabilitation de l'action politique», indique le communiqué, ajoutant que les dirigeants de l'USFP ont salué cette démarche. Ils ont par ailleurs appelé, selon la même source, à l'examen «des causes subjectives et objectives qui empêchent les forces de la gauche de se placer à la hauteur des tâches qui leur incombent dans la conjoncture que traverse le Maroc à l'heure qu'il est, ainsi qu'en ce qui concerne le développement et la modernisation de notre pays». Le PPS, le FFD et le PT ont annoncé récemment, lors d'une conférence, la mise en place d'un pôle de gauche moderniste. Dans un communiqué conjoint, les trois partis composant le pôle avaient déclaré leur volonté d'unifier leurs efforts tant à l'intérieur du Parlement qu'à l'extérieur, à travers des actions organisationnelles et concrètes visant la constitution d'un mouvement politique ouvert à tous les progressistes et modernistes. «Cette volonté va au-delà de la constitution d'un bloc parlementaire. Cette initiative concrète tend à rendre mature les conditions organisationnelles entre les trois partis, dans une première étape, en vue d'unifier leurs forces, dans la perspective de la constitution d'un pôle politique moderniste et progressiste unifié», a indiqué le communiqué.