La Royal Air Maroc assure la totalité des vols programmés et confirme l'échec de la troisième grève de ses pilotes. Le transport aérien n'est pas pris en otage suite à la grève observée, depuis hier et qui s'étendra jusqu'au vendredi 14 août, par les représentants des pilotes de la Royal Air Maroc. Selon un communiqué de la Royal Air Maroc (RAM), «cette grève n'a pas eu d'impact sur l'activité aérienne». La compagnie nationale assure la totalité des vols programmés. Ce qui confirme l'échec de cette grève, la troisième en moins d'un mois. «Contrairement au passé, ce mouvement de protestation n'est plus un moyen de faire plier la direction pour obtenir satisfaction de toutes les revendications», confirme la même source. L'Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL), quant à elle, recommande «la marocanisation de la fonction de commandant de bord au sein du groupe de la RAM, l'arrêt du recrutement de commandants de bord étrangers ainsi que le respect des engagements de la compagnie». Selon cet unique syndicat des pilotes, les protestations viennent contre «le non aboutissement» des discussions avec leur direction. Pour sa part, la Royal Air Maroc précise dans son communiqué que ces déclarations constituent des contrevérités destinées à désinformer sciemment l'opinion publique. Contrairement à ce qui a été diffusé de la part des protestants, la compagnie réitère que «les postes de commandant de bord chez «Atlas Blue» sont ouverts à tous les copilotes de Royal Air Maroc volontaires pour intégrer cette filiale». Et d'ajouter qu'«ils peuvent, par ailleurs, revenir à la compagnie nationale dès qu'un poste de commandant de bord se libère, leur séniorité étant garantie». Cependant, cette facilité est rejetée par les représentants des pilotes. Le communiqué de la RAM indique que «ceux-ci exigent que les copilotes de Royal Air Maroc intègrent la compagnie low cost Atlas Blue avec les avantages et le salaire de Royal Air Maroc». Précisant que «c'est la vraie revendication que les représentants des pilotes occultent derrière le mot marocanisation en évitant soigneusement d'évoquer la vraie finalité de leur demande».