Trois boxeurs marocains se sont qualifiés, samedi, aux quarts de finale de la boxe des 16 èmes Jeux méditerranéens, tandis que les premières séries éliminatoires des épreuves de natation n'ont pas été concluantes. La deuxième journée des Jeux méditerranéens, samedi, a été marquée par la qualification de trois boxeurs marocains aux quarts de finale. Dans la catégorie super léger (64 kg), Driss Moussaid a battu en 1/8-èmes de finale l'Albanais Albi Sorra par 10 points à 4. De même, Rachidi Saïd a battu par 5-1 le Bosniaque Mirza Aljic, dans la catégorie poids moyen (75 kg). La rencontre disputée par Arjaoui Mohamed contre le Turc Bahram Muzaffer (catégorie plus de 91 kg), s'est terminée en sa faveur par 10 points à 8. En natation, les premières séries éliminatoires n'ont pas été concluantes pour les nageurs marocains qui se sont fait éliminer, samedi, dans les épreuves des 50m dos (masculine et féminine) et du 400m nage libre (H et F). C'est ainsi que Achalhi Bilal est arrivé cinquième parmi sept concurrents (dans la série du 50m dos) avec un temps de 28.82, se plaçant au 15ème rang, à l'issue des séries qui ont donné lieu à huit qualifiés (sur 20 concurrents). Le nageur Amine Kouame, qui a participé dans la même distance (2ème série) est arrivé cinquième avec 27.94 (13ème au classement général). Leur compatriote Boulamaane Imane a connu le même sort dans la même épreuve (dames), se classant sixième dans sa série, avec un chrono de 33.27. Au classement final, elle est arrivée 20ème sur 22 concurrentes. Au 400m nage libre, El Hazzaz Zineb s'est classée 7ème dans sa série et 14ème au décompte final des chronos dan l'ensemble des séries: elle a réalisé 4:42.65. Chez les hommes, dans la même épreuve, le Marocain Yamine Jordan a réalisé 4:11.88 se classant 6ème (16ème parmi 17 concurrents au décompte final). Expliquant les raisons de ces contre-performances, l'entraîneur national Abderrazak Mersoul a indiqué que la stratégie adoptée pour la natation marocaine mise sur les jeunes dont il ne faut pas attendre des résultats probants dans l'immédiat. «Nous tablons sur le moyen terme en perspective des prochains rendez-vous pour former des nageurs aguerris, sachant que les JM offrent l'occasion d'affiner les performances des nageurs et nageuses et de les familiariser avec la haute compétition», a-t-il indiqué. Le Royaume compte à son palmarès dans ces jeux, depuis l'édition de 1959 à Beyrouth, un total de 175 médailles, dont 47 en or, 50 en argent et 78 en bronze. L'athlétisme se taille la part de lion dans cette moisson avec 87 médailles (34 en or, 28 en argent et 25 en bronze).Au tableau des médailles, la Turquie profite de sa suprématie dans les disciplines de force comme la lutte et l'haltérophilie pour prendre la tête avec déjà huit médailles en or. Viennent ensuite l'Italie (6) et la Tunisie (5) qui ont pu compter sur la première journée de natation pour engranger l'or. Samedi, Pescara a été marquée par Federica Pellegrini qui a battu le record du monde du 400 m nage libre et lancé la natation italienne sur de bons rails à un mois du début des Mondiaux à Rome. La Tunisie a pu compter sur son champion olympique du 1500 m, Oussama Mellouli, pour remporter le 200 m nage libre et le 200 m 4 nages. L'édition de Pescara connaît une participation record des athlètes (4.180) engagés dans 30 disciplines. Le Maroc est représenté dans 17 disciplines avec un effectif de 215 sportifs.