Les pugilistes marocains engagés dans les pré-olympiades de boxe qui se tiennent du 15 au 21 janvier à Casablanca visent les J.O. d'Athènes. Tahar Tamsamani semble le plus proche d'atteindre cet objectif. Depuis jeudi dernier et jusqu'au 21 du mois courant, Casablanca sera la capitale de la boxe africaine. Après Abuja qui a connu la première étape, c'est au tour de la capitale économique du Royaume d'abriter les secondes éliminatoires des Jeux Olympiques d'Athènes de cette discipline. Les trois premières journées de la compétition ont connu la montée de six pugilistes marocains sur le ring. Le premier n'est autre que Tahar Tamsamani (60 kg), médaillé de bronze des olympiades de Sydney 2000, qui a réussi samedi un beau passage aux demi-finales après avoir battu aux points le Camerounais Apie Achile (23/8). Pour pouvoir décrocher l'un des deux billets de sa catégorie, le Marocain, qui a éliminé au premier tour Gilbert Khonwane du Botswana, doit s'imposer mardi prochain. Samedi également, deux autres pugilistes nationaux se sont imposés d'entrée de jeu et se sont ainsi rapprochés de la qualification. Il s'agit en l'occurrence de Miloud Aït Hammi (69 kg) et Adil Atmari (81 kg). Hamid Aït Bighrad (54 kg), médaillé de bronze au championnat d'Afrique du Cameroun et du tournoi de Copenhague l'année dernière, n'a pas eu cette chance. Il demeure le seul des quatre boxeurs nationaux engagés lors de cette troisième journée à perdre son combat. Il devra tenter sa chance lors du 3ème tour de qualification prévu en mars prochain au Botswana. La deuxième journée de ces pré-olympiades a connu l'entrée en lice de deux boxeurs marocains. Khalid Habchane (57 kg) s'est qualifié pour le prochain tour en battant difficilement aux points le Gabonais Remy Nguemamba (17 à 15), alors que Youssef Daari (75 kg) qui participe à sa première compétition majeure, a été mis K.O par le Kenyan Daniel Shisia, double champion d'Afrique. Il est à signaler que l'équipe nationale est la seule formation à aligner des boxeurs dans les onze catégories de poids. Les boxeurs engagés dans cette seconde étape éliminatoire se disputent 18 billets contre 22 mis en compétition lors de la première phase à Abuja (Nigeria).