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Ahmed Zaîdi : «Le CCDH ne doit pas défendre une partie contre une autre»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 22 - 05 - 2009

Ahmed Zaîdi, président du groupe parlementaire de l'USFP, a qualifié de «regrettable» la position qu'a prise le CCDH à travers sa réponse au mémorandum de l'USFP relatif à l'affaire Ben Barka.
ALM : Le CCDH vient de rendre publique sa réponse au mémorandum que le bureau politique de l'USFP lui a soumis à propos du dossier de Ben Barka. Quelle lecture en faites-vous ?
Ahmed Zaîdi : Nous sommes vraiment étonnés que cette réponse soit l'émanation d'une institution qui est présidée par une personne que nous respectons et qui a un passé militantiste honorable. Le CCDH n'aurait pas dû émettre une telle réponse. La réponse que nous attendions et que nous espérions est autre que celle qui a été présentée. Le Conseil consultatif est une instance nationale qui a été créée aux fins de recevoir les plaintes de tous les citoyens et de toutes les institutions, ainsi le CCDH ne doit pas défendre une partie contre une autre. Sa mission fondamentale est d'écouter, réunir les informations et établir les recommandations adéquates. Je me demande: si le CCDH n'accepte pas aujourd'hui de prendre en charge le dossier très lourd de Ben Barka, qui devrait le faire à sa place. Nous regrettons vraiment cette réponse qui a été anticipée et dans laquelle nous sentons une certaine animosité injustifiable.

Dans le cadre de sa réponse, le CCDH s'est déclaré surpris du fait que l'USFP a organisé un sit-in devant le CCDH. Comment pouvez-vous justifier votre démarche ?
Je ne vois pas comment l'USFP devait présenter son mémorandum autrement. Le groupe qui a présenté ce mémorandum au conseil est une délégation de l'USFP qui a choisi de présenter son mémorandum le jour même où la jeunesse ittihadie a tenu le sit-in devant le siège du Conseil. Le CCDH ne devait pas être étonné suite à cette démarche car cela se fait dans toutes les démocraties qui se respectent. Le sit-in que la jeunesse de l'USFP a organisé a été l'occasion pour rappeler que le dossier Ben Barka est loin d'être oublié. Je vous précise en outre que si nous voulions protester contre les déclarations du dénommé Chabat, on l'aurait fait devant le siège du Parti de l'Istiqlal. En plus, les ittihadis n'étaient pas les seuls à protester mais plusieurs nobles citoyens ainsi que des organisations de défense des droits de l'Homme entre autres. Le passé du Maroc, au cours duquel Ben Barka a disparu, ne peut être sacrifié au profit de certains arrivistes. Le sang des honnêtes hommes est plus haut que le niveau de ces derniers.

Le CCDH a déclaré expressément que les partis politiques qui parlent aujourd'hui de l'affaire Ben Barka ont été absents le jour où l'IER travaillait sur la question. Que répondez-vous à cela ?
L'évaluation du travail d'une formation politique dans une période donnée ne rentre nullement dans le cadre des prérogatives d'une institution comme le CCDH. Et supposant même que ces partis étaient absents au moment où l'IER travaillait sur les cas des disparitions, le CCDH, pour sa part, n'a-t-il pas une responsabilité morale dans cette question ? Le CCDH est une instance indépendante qui a été mise en place afin de mettre la lumière sur une partie de l'histoire du Maroc et à corriger les fautes qui ont été commises. Il est vrai, je l'avoue, le militantisme politique n'était pas équitable vis-à-vis de Mehdi Ben Barka et se peut aussi que l'USFP devait faire un travail encore plus important dans ce dossier.

Le CCDH a précisé dans sa réponse que si l'IER pouvait sélectionner les dossiers sur lesquels elle devait travailler, elle aurait écarté le cas Ben Barka, notamment en raison de la complexité de l'affaire. Qu'en pensez-vous ?
Nous regrettons réellement une telle prise de position du CCDH. Il s'agit là d'une manière de se soustraire à sa responsabilité et à son engagement. Le Conseil consultatif ne doit pas s'autoinvestir dans certains dossiers plutôt que d'autres. Ce Conseil est tenu par un engagement moral et politique pour traiter toutes les questions relatives aux droits de l'Homme. Car les droits de l'Homme ont une portée universelle et ne sont pas limités ni par la géographie ni par le temps.

Les déclarations de Hamid Chabat à propos de l'affaire Ben Barka ont été à l'origine de cet escalade. Quelle commentaire faites-vous de ces déclarations ?
Je ne veux absolument pas relier la réponse du CCDH aux déclarations du dénommé Chabat, car l'affaire Ben Barka est encore plus sacrée que les déclarations de ce dernier.


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