Football. Après plusieurs mois de bras de fer et des scandales en série, l'affaire Allali est toujours dans l'impasse. L'ex-star des Rouge et Blanc compte utiliser tous les moyens pour retrouver sa liberté. Les bons résultats enregistrés cette saison par le Wydad de Casablanca ne cachent-ils pas une autre réalité? Celle du devenir de l'affaire Allali. Le bras de fer, qui oppose l'ex-vedette des Rouge et Blanc aux dirigeants du club, est toujours dans l'impasse. Après plus de six mois de suspension et des scandales en série, le joueur devra faire preuve encore de patience. L'expectative persiste et le joueur s'en lasse. Le délai fatidique du 31 décembre a expiré et l'enfant terrible du Wydad est toujours en chômage. Il ne pourra, désormais, jouer ni sous ses anciennes couleurs, ni avec une autre équipe du championnat national. Nasserddine Doublali est intraitable là-dessus. « Allali est le meilleur joueur de football au Maroc, mais il n'a pas sa place dans le groupe Wydadi qui est soudé. Il ne peut plus rien offrir au WAC», a déclaré le président du club au bi-hebdomadaire sportif « Al Mountakhab ». La seule piste qui reste, donc, c'est celle de l'étranger. Et encore. Car pour libérer son ancien buteur, le comité du club Casablancais a mis la barre trop haut : 1 million de DH. «Ils demandent beaucoup d'argent comme s'il s'agissait d'un transfert professionnel », déclare Redouane Allali, fou furieux. Celui que l'on qualifie de joueur caractériel a frappé à toutes les portes pour récupérer ses papiers, mais en vain. « Il y a eu l'intervention du ministre de la Jeunesse et des Sports, du président de la FRMF et du Wali du grand Casablanca, mais le problème n'a pas été résolu », fait remarquer Allali. Pris à la gorge, ce dernier compte utiliser tous les moyens pour avoir ses papiers et par là, revenir sur les terrains. « J'utiliserai la force s'il le faut. Rien ne va m'empêcher de retrouver la compétition» tient à préciser Allali. Il faut souligner, que l'ex-attaquant des rouges et blanc avait déjà proposé au comité du club de lui délivrer ses papiers en contre-partie d'un engagement écrit de celui-ci de ne pas rejoindre une équipe locale. La réponse des dirigeants du club était claire : outre cette condition, Allali devait trouver une équipe capable de débourser le 1 million de DH. «Ce n'est pas moi qui vais le dire, mais j'ai donné plus à l'équipe du WAC » déclare l'ex-star des Rouge et Blanc. À rappeler que les premières séries du feuilleton Allali-WAC remontent à trois ans. Mais tout à commencer, sérieusement, la saison dernière, lorsque l'ex-attaquant du WAC a manifesté son désir de jouer pour une équipe européenne. Le comité du WAC avait exigé le respect d'un certain nombre de conditions pour son transfert. Mais Allali a tenu à ce que le club le laisse partir. Devant le refus des dirigeants, le joueur de football s'est rebellé.