Rédouane Allali serait-il revenu au WAC ? Nasreddine Doublali, le président du WAC section football, a affirmé que le bouillant attaquant, qui s'est entraîné lundi et mardi avec le Wydad, n'a jamais quitté la formation Rouge et Blanc. Le feuilleton est relancé. Rachid Daoudi, lui, sera prochainement aligné. Déroutant. Tout d'abord un rappel des faits qui se sont déroulés lundi au complexe du WAC. Rédouane Allali, le fantasque joueur du Wydad de Casablanca, dont le «transfert» au Raja de Casablanca a suscité toutes les passions, s'est présenté lundi au complexe du WAC, arborant une tenue rouge de la tête aux pieds et brandissant un portrait de sa fille prénommée Wydad. Le public présent lui fait une ovation, tandis qu'il effectuait le tour du terrain, faisant l'accolade à tous les joueurs présents, leur demandant pardon… Ensuite, il s'est entretenu avec l'entraîneur Oscar Fullone, qui lui aurait dit: «si tu veux t'entraîner, pas de problème!». Allali, qui n'a pas joué durant toute la saison 2001-2002, s'est donc entraîné avec les Rouge et Blanc lundi soir, mardi matin et mardi après-midi. Contacté par Aujourd'hui Le Maroc, le président Nasreddine Doublali a confirmé la scène décrite plus haut et souligné que Allali lui avait fait part de son désir de revenir parmi les siens. Le virevoltant attaquant aurait dit qu'il voulait revenir pour marquer des buts et aider le WAC à remporter le championnat de l'actuelle saison. M. Doublali, qui n'a pas souhaité faire trop de commentaires de ce nouvel épisode dans la saga Allali-WAC, a tout de même souligné que «si Allali veut revenir au WAC, qu'il revienne, la porte lui est ouverte. Mais il faudra qu'il soit discipliné et qu'il se mette sur les rangs, comme tous les autres joueurs». «Rédouane Allali n'a jamais quitté le WAC auquel il appartient, et dont il n'a jamais été renvoyé», a-t-il poursuivi, soulignant que le joueur est qualifié au WAC et que pour qu'il soit parti, il devrait avoir une autorisation signée par le président du club. Ce qui ne serait pas le cas. «ce feuilleton n'existe que dans l'imagination de certains». A l'égard de ces «certains», le président Doublali n'a pas été très tendre, en affirmant qu'on ne propose pas un salaire et qu'on n'attire pas comme cela un joueur sans discuter avec son club. Et d'ajouter que «c'est de l'irrespect, un coup porté à la déontologie», imputant à des «manipulateurs» les déclarations de Allalli à la télévision et à la radio. «Moi, je n'aurais jamais fait cela», s'est-il écrié, indigné. Toujours est-il que M. Doublali laisse la porte ouverte à toutes les éventualités. Chat échaudé… Mais il insiste pour dire que si le talentueux joueur voulait rejouer avec son club d'origine, les portes lui étaient ouvertes, mais sans contraintes. «Il doit d'abord réintégrer les rangs et ensuite on pourra discuter de tous les aspects inhérents à sa situation. C'est comme cela, parce que si on ouvre la porte à ce genre de pratiques, ce sera la pagaille et la fin de tout», a martelé le président du WAC. Le «transfert» de Redouane Allali au Raja de Casablanca a alimenté les discussions et entretenu le suspense sur la destinée de ce talentueux et caractériel joueur. Les comités des deux équipes concernées ont entretenu le flou sur cette opération, et ont distillé au compte-goutte des informations parfois contradictoires. On en retient que seul «l'accord de principe» a été retenu «verbalement», selon lequel le comité du Wydad aurait accepté ce transfert sous conditions (800.000 dirhams plus 50% sur la somme d'un nouveau transfert, outre la non participation de Allali lors des rencontres opposant les deux équipes casablancaises). Nasreddine Doublali a par ailleurs confirmé le retour de l'ex-international Rachid Daoudi parmi les siens, après un séjour au Qatar. «Il est revenu sans rien demander. C'est un fils du WAC, il est qualifié et il sera aligné contre l'Ittihad de Tanger», a souligné le président wydadi.