Nasreddine Doublali a boudé la rencontre WAC-KAC qui a eu lieu le week-end dernier au complexe sportif Mohammed V pour assister au match-choc de la 3ème journée du championnat national de basket-ball, opposant le WAC au MAS qui s'est soldé par la victoire du WAC (67-57). Entretien. ALM : Quel est le secret de votre présence dans la salle couverte du WAC pour suivre la rencontre WAC-MAS ? Nasreddine Doublali : Il n'y a pas de secret derrière ma présence à ce match. Je suis un pur wydadi, ma présence sur les gradins de cette salle est donc une chose tout à fait normale. Il est de mon devoir d'encourager les Rouge et Blanc où qu'ils soient, et dans n'importe quelle discipline. Quelles que soient les circonstances, j'apporterais mon soutien à toute les sections de cette équipe tant que je suis capable de le faire. Le Basket-ball est qualifié par les experts internationaux de sport des intellectuels, l'avez-vous déjà pratiqué ? Je vous répondrais en toute sincérité. J'ai beaucoup plus pratiqué le hand-ball que le basket-ball. Ceci étant, je dispose de toutes les connaissances de base que j'ai acquises au collège et au lycée avec des professeurs spécialisés en la matière. Il faut tout de même remarquer que le basket-ball n'est pas un sport très facile à pratiquer. C'est une discipline qui nécessite un minimum de cultures pour apprécier les subtilités du jeu, la complexité des règles qui changent à toute allure et l'omniprésence des statistiques. Ce qui fait que tout va trop vite pour le profane qui décroche avant d'avoir une chance d'attraper le virus, d'être vraiment mordu. Je pense que c'est pour toutes ces raisons qu'on appelle le basket-ball le sport des intellectuels. Est-ce que vous vous êtes séparé définitivement du WAC, section football ? Pas du tout. J'entretiens toujours de très bonnes relations avec le WAC comme je vous l'ai déjà dit. Je suis un wydadi et je le resterais toute ma vie. Puisque le WAC a été fondé dans la maison de mes parents dans l'ancienne médina, je ne pourrais en aucun cas nier mes couleurs rouge et blanc. Cette saison, mon plus grand souhait est que le Wydad puisse remporter le titre de champion du Maroc, que ce soit en basket-ball ou en football. Un titre qui nous boude depuis une dizaine d'année dans cette dernière discipline. L'année dernière, le Wydad l'a raté de justesse. Il faut rappeler que des mains suspectes étaient derrière cette déconvenue. J'espère donc que cette année, l'arbitrage sera sérieux pour relancer le football national, puisque c'est de son image de marque qu'il s'agit. C'est qu'il faut mettre toutes les chances de son côté dans cette course au Mondial 2010. Comment arrivez-vous à associer entre le sport, les affaires et la politique ? Je ne trouve aucune difficulté à réunir entre ces trois domaines. Il m'était relativement facile de coordonner avec mes fonctions de président d'un club de football, de chef d'entreprise et d'homme politique. Seulement, il faut savoir gérer son temps de façon équitable pour ne léser aucune activité au dépens d'une autre. Je voudrais cependant préciser une chose. C'est grâce au sport que j'entretiens un bon équilibre physique et mental. Nous avons constaté des panneaux publicitaires représentant votre produit dans la salle du WAC. Pouvez-vous nous dire le montant de ce contrat de publicité avec la section basket-ball du WAC ? Je suis très proche de cette section et de son comité en la personne de son président Yacine Benjelloun Touimi qui dispose d'un groupe de gens sérieux qui n'ont qu'un seul souci, faire avancer l'équipe du WAC, et qui a déjà fait ses preuves dans la gestion moderne de ce sport. Ma modeste contribution, je l'espère, fera en sorte que cette section se développe car elle était l'une des premières sections du WAC à exister, bien avant celle du football. Pour ce qui est du montant alloué, je laisserai le soin au président Benjelloun Touimi de vous le communiquer.