Football. Les dirigeants du WAC et du Raja de Casablanca devaient se rencontrer, hier, dans un hôtel de la place pour conclure le contrat de bail de Redouane Allali. Est-ce le dernier épisode du feuilleton WAC-Allali ? Selon une source bien informée, Redouane Allali devait signer, mardi soir, au Raja de Casablanca. La même source a confirmé à ALM que les responsables des deux clubs, le Raja et le WAC, se sont réunis, comme prévu, lundi soir, pour discuter des dernières formalités. Au cours de cette réunion, un accord préalable a été établi. Ainsi, il a été décidé de laisser partir le joueur rebelle pour la somme convenue de 700 000 Dhs. La même source a fait savoir, mais ce n'est pas encore confirmé, que le WAC recevra, dans un premier temps, 400 000 Dhs. Le reste, 300 000 Dhs, sera versé pour plus tard, avant la fin de l'année. L'autre condition, qui a mis en panne les négociations entre les deux parties et selon laquelle le joueur ne doit pas jouer le derby classique, a été écartée. Il faut dire que les dernières déclarations de Redouane Allali ont complètement changé les donnes. Après avoir reçu une proposition du WAC, le joueur a mûrement réfléchi avant de trancher. «Je ne retournerai jamais au WAC. Après tout ce qu'ils m'ont fait. En plus je me suis mis d'accord avec le Raja pour signer pour le club», avait déclaré Allali à ALM. Celui qui portait un amour fou aux couleurs rouge et blanc à tel point qu'il a nommé sa fille Wydad a fini par opter pour le Raja de Casablanca. La question qui se pose, aujourd'hui, avec acuité : pourquoi le wydad de Casablanca a mis tout ce temps avant de décider de laisser partir son joueur ? Quoi qu'il en soit, Allali a gagné la bataille. Car ce que les responsables du Wydad ne voulaient pas entendre parler c'est que plus le temps passait plus cela arrangeait Allali. «Je ne serai libre qu'à partir du mois de décembre, mais je pense déjà à reprendre les entraînements très prochainement», avait-il fait remarquer. C'est en fin de compte le WAC qui est le grand perdant dans cette affaire. Lui qui avait l'opportunité de céder son joueur à de grands clubs. Un manque à gagner pour le WAC. Allali, lui, est, certes, resté sans emploi pendant plus d'une année. Mais, ce n'est plus qu'un simple mauvais souvenir. Heureusement, il y avait du soutien. «J'ai passé des moments difficiles. Sans l'aide de certains rajaouis, je ne sais pas comment j'aurais pu faire pour m'en sortir. Je ne sais pas comment les remercier», avait souligné Allali, tout reconnaissant !