Football. Le conflit Allali-WAC est toujours sans issue. Malgré de nouveaux contacts, les deux parties campent sur leurs positions. Jusqu'à quand va durer ce feuilleton ? Cela fera bientôt un an, depuis le derby classique de la saison dernière entre le Raja et le WAC, que Redouane Allali n'a pas mis ses godasses. Un compromis ? Ce n'est pas pour demain. Le conflit risque de durer encore plus à la grande déception de ses fans. Et pour cause : le bras de fer qui l'oppose à son club d'adoption n'a pas encore trouvé d'issue. Chacune des deux parties persiste et campe sur sa position. Des responsables wydadis auraient pris des contacts avec Allali en vue d'une éventuelle réconciliation avec la famille des Rouge et Blanc. Certes, l'initiative est venue sur le tard, mais elle a, au moins, eu le mérite de mettre les deux parties autour de la même table. La nouvelle version avancée par les dirigeants du club qui, semble-t-il, ont baissé le ton, consiste à faire tourner la page pour un avenir meilleur. Selon eux, Allali pourrait retrouver les couleurs de son club adoptif à condition que ce dernier s'excuse par écrit sur tout ce qu'il a fait avancer sur le club et son président, Nasserddine Doublali, en termes d'accusations et de propos injurieux … , et ce par le biais des médias. Une proposition que Redouane rejète de manière catégorique. Pour lui, la seule et unique condition pour reprendre de services est d'ordre financier. Autrement dit, percevoir ses arriérées qui sont à leur troisième année. Sur cette question, Allali se montre intransigeant et s'est dit prêt à aller jusqu'au bout. Un droit qu'il considère comme légitime et qu'il continuerait de revendiquer même si cela pourrait lui coûter son divorce avec son club. Et pendant tout ce temps, des rumeurs circulent par ci et par là sur un probable transfert de l'enfant terrible du WAC vers son frère ennemi le Raja de Casablanca. Si l'information se confirme, c'est une autre vie qui commencera chez Allali. Les dirigeants rajaouis, eux, auront au moins rendu vie à un joueur de race. Car jusqu'à maintenant, le « joueur rebelle» est sans âme. Attendre une autre saison sera un suicide. Il ne fera que réduire à néant ses qualités techniques et physiques. Plus encore, plus le temps passe et plus le WAC est perdant dans cette affaire puisque ce sera des recettes en moins pour les caisses du club déjà vides, si l'on croit les propos de son président. Car dépassé le délai de deux ans, Allali serait libre de ses engagements. Il pourrait rejoindre le club de son choix. À 25 ans, ce joueur de caractère n'est pas le premier à agir de cette manière. Récemment, la vedette du Raja de Casablanca, Omar Nejjari, a défrayé la chronique en brisant les vitres des bureaux du club pour les mêmes raisons d'argent. Sauf que ce dernier n'a pas encore été sanctionné par son club. S'agit-il d'une simple coïncidence ?. Allali comme Nejjari sont deux grand joueurs qui auraient pu aller plus loin dans leur carrière footbalistique. Ils l'ont raté à cause, justement, de leur caractère.