Noureddine Lazrek, responsable RNI, affirme que son parti est ouvert à une allliance avec le Parti de la justice et du développement. ALM : Comment préparez-vous les élections communales ? Noureddine Lazrek : Le scrutin du 12 juin prochain constitue une étape importante pour nous. La préparation pour ces élections a commencé et se fait dans de bonnes conditions. Il y a une organisation au niveau de toutes les communes, c'est important. Il y a une démocratie interne au sein de notre parti. Le choix des candidats aux élections communales se fera selon les règles de la démocratie interne. Nous tenons à être la hauteur des valeurs et principes du parti du RNI. Est-ce que le parti du RNI compte s'allier à d'autres partis, pour les échéances du 12 juin 2009 ? Oui nous prévoyons des alliances. Notre allié traditionnel est le PAM. Mais nous envisageons de nouer des alliances avec les partis qui forment la majorité. Je parle de l'USFP et du parti de l'Istiqlal. Une alliance avec le PJD est aussi possible. Nous comptons former une alliance avec le PJD, en dépit du fait qu'il soit un parti de l'opposition et que nous appartenions à la majorité gouvernementale. L'alliance avec le PJD sera sur la base d'un programme commun concernant la gestion des affaires locales. Nous travaillerons de manière collective pour assurer une bonne gestion. Le système du scrutin par liste nous pousse à nouer des alliances avec d'autres partis. Nous présenterons des candidatures dans toutes les circonscriptions afin de couvrir tout le territoire national. Le taux de 12 % que le gouvernement a exigé pour la représentativité féminine aux élections communales est un défi pour tous les partis. Pensez-vous que ce taux sera dépassé ? Le taux de 12% a été établi par une disposition légale. Le code électoral a prévu ce taux. Il devient aujourd'hui obligatoire. Il permettra une représentativité plus grande des femmes dans les conseils communaux. Notre ambition est de dépasser le taux de 12%. Chaque liste des listes spéciales permettra à 4 femmes au moins d'être élues. Notre objectif dans ces élections est que les femmes soient non seulement représentées dans les listes spéciales, mais aussi dans les listes initiales. L'addition de noms de femmes dans les listes initiales est un moyen pour que les femmes puissent avoir encore plus de chance pour accéder aux conseils communaux. C'est ce que nous envisageons de faire. Quelle est votre position par rapport à l'appel que certains partis politiques ont lancé pour des réformes politiques et constitutionnelles ? Notre parti est pour les réformes constitutionnelles et politiques. Aujourd'hui, la régionalisation constitue une priorité. Il en est de même de la révision des attributions et de la composition de la Chambre des conseillers. Pour la réforme de la Constitution, c'est une chose que nous prônons.