Les familles des victimes de l'accident de la gare routière d'Agadir viennent d'exprimer leur rejet catégorique de l'instrumentalisation par le Polisario de cette affaire à des fins de supercherie politique. Des membres des familles des deux étudiants victimes de l'accident, survenu lundi 1er décembre, à la gare routière d'Agadir, ont rejeté catégoriquement son instrumentalisation par le «Polisario » à des fins politiciennes. Dans des déclarations diffusées par la station de télévision régionale de Laâyoune, ils se sont dit confiants quant à l'issue juridique de cette affaire. Ainsi, M. Salek et Ali Khia, respectivement oncle et cousin de Baba Khia, une des deux victimes, ont dénoncé les tentatives du «Polisario» de manipuler cet accident à des fins de supercherie politique. Se déclarant confiants que la justice permettra d'établir la vérité, ils ont lancé un appel pour que le conducteur de l'autocar soit condamné à une peine maximale «s'il s'avère que l'accident était délibéré». Pour leur part, Abdessadek et Mohamed Laktif, respectivement père et cousin de la seconde victime, Houcine Laktif, se sont dit résignés à la volonté divine, soulignant que la justice prendra son cours et permettra d'élucider les circonstances de cet accident. Lundi dernier, les deux étudiants Houcine Laktif, originaire de Tan Tan, et Baba Khia, de Boujdour, ont succombé à leurs blessures après avoir été écrasés accidentellement par un autocar qu'ils tentaient d'empêcher de sortir de la gare routière d'Agadir. Suite à cet accident qui a également fait deux blessés, le parquet d'Agadir a ordonné à la police judiciaire de se rendre sur les lieux pour des enquêtes préliminaires. Le chauffeur de l'autocar a été déféré devant le juge d'instruction qui a ordonné sa mise en détention et l'ouverture d'une enquête sur cette affaire. Pour rappel, les autorités marocaines ont dénoncé jeudi l'instrumentalisation politicienne faite par les séparatistes des incidents survenus lundi soir à la gare routière d'Agadir, qui passent d'un simple fait divers, lié à l'agressivité et la violence d'un groupe d'étudiants originaires des provinces du Sud, à des assassinats d'Etat prémédités. Cette attitude n'est pas surprenante car le travestissement de la vérité fait partie des us et coutumes des séparatistes et de leurs commanditaires, qui ne ratent aucune occasion pour tenter de vendre sur la scène internationale, l'image d'un Maroc peu respectueux des droits de l'homme, indique une source autorisée dans une déclaration à la MAP. En effet, les témoignages de plusieurs usagers, qui se trouvaient sur place au moment des faits, affirment qu'un groupe d'étudiants avait exigé d'être embarqué immédiatement vers les destinations de son choix et que, impatient, il avait bouclé les accès de la gare routière, à l'aide des pierres, ordonné aux passagers déjà à bord des cars de descendre, s'en prenant avec acharnement à tout conducteur qui oserait se mettre au volant d'un autocar. Tout en déplorant la mort accidentelle de deux étudiants, la même source récuse la tendance, contraire à l'éthique et à la morale, des séparatistes et de leurs commanditaires à instrumentaliser un banal fait divers.