Exposant le climat d'investissement au Maroc, lors du 12ème Forum de la société d'affaires arabe, le vice-président de la CGEM, Hammad Kassal, annonce que le Maroc va passer à la 3ème génération des réformes économiques. Le Maroc met en œuvre actuellement la 3ème génération des réformes économiques. Après le succès des 1ère et 2-ème générations des réformes, le Maroc passe à la 3ème génération des réformes économique notamment la décentralisation, a annoncé le vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Hammad Kassal. Intervenant lors du 12ème Forum de la société d'affaires arabe, tenu au Caire sous le signe «le secteur privé arabe et les répercussions de la crise financière mondiale», M.Kassal a indiqué que la décentralisation économique consiste en la création de pôles spécialisés selon les potentialités de chaque région. Exposant le climat d'investissement au Maroc, le vice-président de la CGEM a indiqué que cette décentralisation exige l'orientation de l'investisseur, aussi bien marocain qu'étranger, vers ces pôles en prenant en considération ses intérêts et sa spécialisation. «Cette décentralisation nécessite, en revanche, une formation adéquate et le soutien des collectivités locales afin qu'elles puissent contribuer à la construction des infrastructures de base nécessaires», a-t-il ajouté. S'agissant des réformes de la 1ère génération, M.Kassal a rappelé qu'il s'agissait de réformes économiques qui ont porté sur les réformes structurelles, la libéralisation du commerce extérieur et des prix. Celles de la 2ème deuxième vague ont visé, selon le même responsable, l'amélioration du climat d'investissement, par la création des tribunaux commerciaux et administratifs, de Diwan Al Madhalim et du guichet unique d'investissement au niveau de toutes les régions. «Grâce à ces actions, le Maroc vit actuellement une dynamique économique continue avec un rythme accéléré ces dernières années, dont l'objectif est de réaliser un développement durable basé sur la diversification et la modernisation des structures économiques», a ajouté M. Kassal. Parmi les signes de ces changements, a-t-il poursuivi, figure la privatisation et l'ouverture économique (révision de la politique douanière, signature de plusieurs accords de libre-échange. etc) ainsi que l'amélioration du climat d'affaires dans lequel le secteur privé joue un rôle important. Ces changements, aux côtés d'autres facteurs, ont contribué à l'augmentation des flux d'investissement étrangers directs vers le Maroc, qui sont passés de 6,1 MMDH en 2002 à quelque 31,3 milliards en 2007, et l'accroissement du taux de croissance économique de 4% annuellement durant la moitié des années 90 à plus de 6 % entre la période 2004-2007. Selon M. Kassal, les efforts déployés en matière de stabilité économique, de mise à niveau du secteur privé et d'encouragement de la libre initiative, se sont poursuivis avec le soutien de la compétitivité et de la productivité, la réalisation des grands projets structurants, l'adoption de stratégies sectorielles notamment dans les domaines de l'agriculture, du tourisme, de l'habitat, de l'aménagement de l'espace, de l'énergie, de l'eau, ainsi qu'en matière de préservation des équilibres macro-économiques. «De même, a souligné M.Kassal, le Maroc a réussi la mise en place de politiques sectorielles assurant les conditions d'un décollage de ces secteurs et jetant les bases d'une économie nationale moderne capable de constituer, au sein de son environnement régional et international, une assise solide de production, d'investissement et d'exportation». Les participants à cette 12ème édition ont également évoqué les expériences d'investissement dans le monde arabe et la coopération économique interarabe.