Les déclarations faites dernièrement à Alger par des dirigeants du «Polisario», conditionnant la participation de ce dernier au 5e round des pourparlers sur le Sahara au départ de l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Peter Van Walsum, traduisent une position «dépourvue de bonne foi», affirme la Fédération internationale pour l'autonomie au Sahara (FIAS). «Il est inadmissible de bloquer l'évolution des pourparlers par des positions pareilles (à) qui vont à l'encontre des recommandations des Nations unies», souligne la FIAS dans un communiqué parvenu à MAP-Paris. L'opinion de M. Van Walsum affirmant que l'indépendance du Sahara est une option irréaliste et que la solution ne peut être que l'autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine, s'inscrit dans le cadre de la mission qui lui est confiée en tant qu'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU chargé d'évaluer le processus des pourparlers et d'émettre des propositions réalistes, souligne la FIAS. La Fédération rappelle enfin que la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud, qualifiée de réaliste par la communauté internationale, constitue «une base politique» pour les négociations.