Le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, a affirmé, lundi 4 août à Tanger, que son pays soutient les efforts du SG de l'ONU et de son envoyé personnel pour le Sahara Peter van Walsum. En plus de l'appui qui lui a déjà été exprimé par les États-Unis et Londres, Peter van Walsum, l'actuel envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, peut compter sur le soutien de Madrid. Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a affirmé, lundi 4 août à Tanger, que son pays apporte «son soutien aux efforts du secrétaire général des Nations Unies et de son envoyé personnel» pour le règlement du dossier du Sahara. Le chef de la diplomatie espagnole qui s'exprimait à l'issue d'un entretien avec Taïeb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, a affirmé que son pays a «soutenu la dernière résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies qui est pragmatique» et que l'Espagne est favorable à la poursuite des négociations à travers la tenue d'un 5ème round de négociations. A noter que l'ONU avait renouvelé sa confiance au diplomate néerlandais Peter van Walsum, en affirmant que son statut d'envoyé personnel du SG de l'ONU dans l'affaire du Sahara n'a pas changé. «Peter van Walsum reste l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU (Ban Ki-moon) et participe au processus de réflexion sur les prochaines étapes» du processus de négociations, avait déclaré la porte-parole adjointe du secrétaire général de l'ONU, Marie Okabe, lors d'un point de presse vendredi 25 juillet à New York. Ainsi, cette clarification était intervenue suites aux allégations, dirigées à partir d'Alger et de Tindouf, visant à discréditer le médiateur onusien, depuis que ce dernier a écarté, dans son rapport du 15 avril dernier au Conseil de sécurité, l'option de «l'indépendance» prônée par les séparatistes, en qualifiant cette thèse d' «irréaliste» et d'«irréalisable». Le Polisario, autant que l'Algérie, avait qualifié de «partiale» la position du facilitateur onusien, relevant un «parti pris» en faveur de la solution d'autonomie préconisée par le Royaume du Maroc pour tourner la page du conflit plus que trentenaire autour du Sahara. Depuis juin 2007, des délégations du Maroc, du Polisario, de l'Algérie et de la Mauritanie ont pris part, à Manhasset, près de New York, à quatre rounds de négociations sous l'égide des Nations Unies en présence de M. Van Walsum en sa qualité de facilitateur des négociations.